Accueil    MonKiosk.com    Sports    Business    News    Femmes    Pratique    Le Mali    Publicité
NEWS
Comment

Accueil
News
Politique
Article





  Sondage


 Nous suivre

Nos réseaux sociaux



 Autres articles



Comment

Politique

Message du ministre de l’Environnement, de la Salubrité Urbaine et du Développement Durable à l’occasion de la journée internationale de la diversité biologique : "Le Niger a fourni d’importants efforts en vue de protéger cette diversité biologique
Publié le jeudi 22 mai 2014   |  Le Sahel


M.
© Le Sahel par DR
M. Adamou Chaïfou, ministre de l`Environnement de la Salubrité urbaine et du Développement durable


 Vos outils




 Vidéos

 Dans le dossier

A l’instar de la communauté internationale, le Niger va célébrer demain, la Journée internationale de la diversité biologique. Cette année, la journée est consacrée à la " biodiversité insulaire " ou « biodiversité des îles ». A cette occasion, le ministre de l’Environnement, de la Salubrité Urbaine et du Développement Durable, M. Adamou Chaïfou, a livré, aujourd’hui un message dans lequel, il a rappelé qu’il y a de cela vingt deux ans la communauté internationale a adopté la convention sur la diversité biologique, convention qui, par la suite, a été ouverte à la signature des pays lors de la conférence de Rio de Janeiro au Brésil en juin 1992, avant d’appeler à la conscience de tous, pour l’usage de bonnes pratiques de pêche pour maintenir, voire accroître le niveau de productivité des écosystèmes aquatiques dont certains comme le fleuve Niger sont susceptibles d’influencer les écosystèmes marins.

Selon le ministre en charge de l’environnement, c’est conscient de l’importance et de la perte de la diversité biologique, que le Niger a signé et ratifié cette convention respectivement le 11 juin 1992 et le 25 juillet 1995. En effet, « notre pays, dispose d’importantes potentialités en matière de diversité biologique, comportant les différents écosystèmes, la diversité spécifique et la diversité génétique de la flore et de la faune. Cette diversité biologique renferme en plus des biotopes, 2. 761 espèces de plantes, 3. 200 espèces animales et 12 zones humides d’importance internationale. Elle assure le bien être des populations nigériennes par la fourniture de biens et services et constitue aussi la base de l’économie rurale », a déclaré M. Adamou Chaïfou.
Toutefois, a ajouté le ministre, malgré son importance, cette diversité biologique, subit de sérieuses menaces d’origine aussi bien anthropique, que naturelle. Cependant, le pays a fourni d’importants efforts en vue de protéger cette diversité biologique si riche et variée. C’est ainsi que le Niger s’est doté depuis 1998, d’une stratégie et de son plan d’action en matière de diversité biologique.
Le ministre en charge de l’environnement a indiqué que, les objectifs poursuivis par cette stratégie et son plan d’action s’intègrent parfaitement dans ceux définis dans l’axe 3 du PDES 2012-2015, portant sur la gestion des ressources naturelles et la sécurité alimentaire ; et concourent à la mise en œuvre de la stratégie de l’Initiative 3N «les Nigériens Nourrissent les Nigériens », chère à SE Elhadj Issoufou Mahamadou, Président de la République, Chef de l’Etat et SEM Brigi Rafini, Premier Ministre, Chef du Gouvernement.
En outre, selon le ministre en charge de l’environnement, dans le cadre de la mise en œuvre de cette stratégie en général et du nouveau plan stratégique 2011-2020 en particulier, plusieurs actions ont été menées par le Niger, dont l’une des plus importantes est la création en mars 2012, de la Réserve Naturelle Nationale et culturelle de Termit
Tin Touma d’une superficie de 9. 700. 000 hectares, pour la protection des antilopes sahélo-sahariennes. Le classement de cette réserve, qui est l’une des plus importantes du monde a permis au Niger de remplir ses engagements internationaux en matière de pourcentage du territoire à consacrer à la conservation de la biodiversité qui passe de 6,6 à 14,29%, mais aussi de contribuer fortement à son admission au Programme Millenium Challenge Corporation (MCC).
Le ministre Adamou Chaïfou a rappelé le thème de la journée en expliquant que, le thème de la diversité biologique insulaire retenu cette année, a été choisi, pour coïncider avec la décision de l’Assemblée générale des Nations Unies de désigner 2014, comme étant l’année internationale des petits États insulaires en développement. Les Îles et les milieux marins proches des côtes constituent des écosystèmes uniques, souvent composés de nombreuses espèces végétales et animales qui sont endémiques, et que l’on ne trouve nulle part ailleurs sur terre. Héritage d’une histoire évolutive unique, ces écosystèmes sont des trésors irremplaçables. Ils sont également essentiels à la subsistance, à l’économie, au bien-être et à l’identité culturelle de 600 millions d’habitants insulaires, soit un dixième de la population mondiale.
Le ministre en charge de l’environnement, a souligné que ces espèces pourraient jouer un rôle important pour la population mondiale à l’heure du protocole de Nagoya sur l’accès aux ressources génétiques et partage des avantages. « Comme vous le savez, la biodiversité marine représente environ 70% de la surface de la planète et héberge environ 97% de l’ensemble des espèces de la Terre. Elle joue donc un rôle central dans le recyclage global des nutriments ainsi que dans la régulation climatique et assure à l’humanité une grande variété de ressources et de services. Elle produit également le tiers de l’oxygène que nous respirons et du poisson, dont la consommation représente 16% de l’apport total de protéines animales dans l’alimentation humaine, revêtant une importance particulière comme source protéinique pour les populations des pays en développement. A l’échelle mondiale, environ un milliard de personnes sont tributaires du poisson comme principale source de protéines animales », a-t-il dit.
Malheureusement, selon M. Adamou Chaïfou, les ressources des océans diminuent dangereusement sous l’effet de la surpêche, de la pollution ou du réchauffement climatique. Cette baisse est particulièrement inquiétante dans les pays du Sud où le poisson, source de revenus pour des millions de personnes, revêt une importance majeure en termes de sécurité alimentaire. Le problème n’est pas uniquement celui de la stagnation des captures de pêche ; celles-ci risquent probablement de s’effondrer dans le futur car la vitesse et l’intensité de l’exploitation à l’échelle mondiale laissent peu de chances à la viabilité des ressources exploitées. Le Niger, malgré son enclavement, dépend en grande partie de la biodiversité marine pour la satisfaction des besoins nutritionnels. Sur le plan de l’équilibre écologique, il faut aussi noter qu’il existe une étroite interrelation entre les écosystèmes marins et terrestres.
Le ministre en charge de l’environnement a par ailleurs indiqué que, la pratique d’une pêche responsable constitue une des garanties du maintien des écosystèmes aquatiques en général et des écosystèmes marins en particulier. « C’est pourquoi, j’en appelle à la conscience de tous, pour l’usage de bonnes pratiques pour maintenir, voire accroître le niveau de productivité de nos écosystèmes aquatiques dont certains comme le fleuve Niger sont susceptibles d’influencer les écosystèmes marins. À cet égard, je demande aux ONG, aux associations de développement, aux institutions publiques et privées, aux partenaires techniques et financiers, aux ménages, aux scolaires et aux étudiants, de marquer cette journée du 22 mai par des manifestations liées à l’information et la sensibilisation du public ou de poser un ou plusieurs actes favorables à la diversité biologique», a conclu M. Adamou Chaifou.


Seini Seydou Zakaria

 Commentaires