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Anne Lauvergeon se défend bec et ongles, appuyée par Jean-Cyril Spinetta
Publié le jeudi 22 mai 2014   |  Jeune Afrique


Uranium:
© Autre presse par DR
Uranium: les autorités du Niger pourraient renoncer à durcir la fiscalité sur Areva


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Mise en cause dans un rapport de la cour des comptes sur sa gestion d’Areva de 2006 à 2011, "Atomic Anne" fait valoir ses arguments, épaulée par Jean-Cyril Spinetta, président du conseil de surveillance du groupe de 2009 à 2013.

Anne Lauvergeon a trouvé un bon avocat en la personne de Jean-Cyril Spinetta, président du conseil de surveillance d’Areva de 2009 à 2011, période pendant laquelle elle terminait son mandat de présidente du directoire du groupe nucléaire français. Alors qu’un pré-rapport de la Cour des comptes française, rendu public le 14 mai dernier, égratigne sévèrement la gestion de l’ancienne patronne entre 2006 et 2012, Spinetta a décidé de monter au créneau pour défendre les décisions et le bilan d’"Atomic Anne".

Pantins

"Je ne me retrouve pas dans le rapport de la cour des comptes", a confié Spinetta aux journalistes, rassemblés ce jeudi 21 mai à l’hôtel des Arts et Métiers à Paris. "Je suis frappé par l’extrême personnalisation de ses critiques à l’encontre d’Anne Lauvergeon, présidente du directoire, alors que ce dernier est un organe collégial. Comme si tous les autres intervenants de cette entreprise de 50 000 employés, et notamment les auditeurs et le directeur financier, n’avaient pas eu leur mot à dire. Comme si les membres du conseil de surveillance que je présidais, ou du directoire, n’étaient que des pantins. Je ne suis pas un pantin !", s’est exclamé, très remonté, celui qui est aussi l’ancien patron d’Air France.

Pour mettre à mal l’idée d’une présidente du directoire d’Areva "toute-puissante", Jean-Cyril Spinetta met en avant la cession des activités de distribution électrique (Areva T&D), pour 4 milliards d’euros à Alstom et Schneider Electric. "C’était une décision souhaitée par l’État et par moi, mais contestée initialement par Anne Lauvergeon. Nous nous en sommes expliqués, et elle s’est inclinée. Elle a même collaboré pour que cette opération soit couronnée de succès", affirme-t-il.

Anne Lauvergeon s’interroge sur le lien entre les accusations de la Cour des comptes et le fait d’avoir été "une femme à la tête d’un grand groupe industriel, un cas isolé en France".
Rachat d’Uramin

Et l’énarque de revenir en détail sur le dossier - très africain - du rachat d’Uramin, pour 1,8 milliard d’euros en 2007, deux ans avant son arrivée chez Areva.

"J’ai examiné avec attention ce dossier dès mon arrivée en mai 2009. Placé dans la même situation, je me serai prononcé en faveur du rachat de cette société détenant 3 gisements principaux, à Trekkopje en Namibie, Bakouma en Centrafrique, et Ryst Kuil en Afrique du Sud", a-t-il expliqué.

L’ancien président du conseil de surveillance a ainsi rappelé qu’à l’époque Areva ne détenait des mines qu’au Niger. Selon lui, il y avait un risque stratégique pour l’entreprise de dépendance vis-à-vis de ce pays situé dans un Sahel politiquement instable.
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