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Niger: trois blessés dans l’attaque du siège du parti au pouvoir
Publié le jeudi 22 mai 2014   |  AFP


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© Autre presse par DR
Le ministre d`Etat, ministre des Affaires Etrangères, de la Coopération, de l`Intégration Africaine et des Nigériens à l`Extérieur, M. Mohamed Bazoum


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Trois personnes ont été blessées, dont une gravement, jeudi, dans une attaque au cocktail Molotov du siège du parti au pouvoir à Niamey, où le climat politique se crispe à deux ans de la présidentielle, a affirmé à l’AFP un responsable du parti.

"Vers 04H00 locales (03H00 GMT), il y a eu des jets de trois cocktails Molotov sur le siège de notre parti : le premier a été lancé sur le toit sans exploser, deux autres ont explosé sur la terrasse. Ils ont touché trois militants qui dormaient", a affirmé à l’AFP Alkassoum Indatou, un des responsables du Parti nigérien pour la démocratie et le socialisme (PNDS, au pouvoir).

"Il y a donc eu trois blessés, deux légèrement atteints et un autre dans un état critique, dont la vie est en danger", a-t-il déploré.

Les blessés ont été évacués à l’hôpital de Niamey. L’endroit où dormaient les victimes porte encore les stigmates de l’incendie. Les nattes sur lesquelles elles étaient couchées sont partiellement brûlées, a constaté l’AFP.

"La police a ouvert une enquête", a expliqué sur la radio publique Foumakoye Gado, le ministre du Pétrole et secrétaire général du PNDS.

Cet incident intervient au lendemain de l’arrestation du fils du président du Parlement Hama Amadou, qui a quitté la coalition au pouvoir en août dernier, et de deux de ses proches.

Ces interpellations semblent elles-même liées à l’attaque contre la maison d’un député de la majorité, qui avait essuyé des tirs d’arme à feu dans la nuit de lundi à mardi. Des hommes avaient également tiré sur la résidence à Niamey d’Hama Amadou mi-février, sans faire de victimes.

Selon ses partisans, M. Amadou sera l’un des principaux concurrents du président Issoufou à l’élection de 2016.

Un juriste, Boubacar Hassane, accusé d’avoir "jeté le discrédit" sur la Cour constitutionnelle pour avoir critiqué l’un de ses arrêts, a été écroué lundi.

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