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Education : La police interrompe violemment la marche des enseignants
Publié le samedi 16 fevrier 2013   |  niger24.org


La
© Autre presse par DR
La police du niger


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Hier, vendredi des centaines d’enseignants contractuels sont sortis dans les rues de Niamey à l’appel du CPRASE (Le Cadre permanent d’Action des Syndicats du secteur de l’Education) pour dénoncer le non respect du protocole d’accord sur les revendications des enseignants.

Une marche suivie de meeting devait avoir lieu de la Place Toumo à la place de concertation. C’est au Niveau de la Radio Dounia, a mis chemin entre le point du départ et celui de l’arrivée que la police est intervenue violemment pour disperser les manifestants.

Des gaz lacrymogène et des matraques ont été utilisé. On dénombre quelques blessés légers et un responsable syndical a été interpelé pour être libérer quelques heures après. Des journalistes ont même été pris à parties par la police qui était déployée dans certains axes stratégiques de Niamey la capitale

Rappelons que cette mobilisation intervient après une grève de 72 heures observée par les enseignants contractuels après l’échec de la rencontre de concertation à laquelle le 1er ministre Brigi Raffini a convié les membres CPRASE.

Cette rencontre était censée résoudre définitivement la question de la plate forme revendicative des enseignants contractuels. Après plusieurs heures de discussions rien de concret n’a été conclu.

Ce n’est pas la 1ère fois que les deux parties se quittent sans accord. En effet, il y a quelques jours, avec la ministre de tutelle, le même blocage a été constaté, ce qui a amené les enseignants a observé un sit-in dans les locaux du Ministère de l’éducation nationale.

La ministre de l’éducation nationale, Mariama Elh. Ibrahim expliquant les raisons pour lesquelles le gouvernement n’a pas pu respecter ses engagements, lors des négociations vendredi 25 janvier 2013, indiquait que ‘‘la mise en œuvre de ce protocole a connu quelques difficultés à raison de certaines contraintes notamment budgétaires. En effet, le niveau actuel de la masse salariale dépasse largement les critères de convergence de l’UEMOA et les exigences des partenaires techniques et financiers, en matière de ration Masse salariale/Ressources internes. Et l’Etat du Niger est à 48 % alors que le plafond souhaité est de 35 % de ressources internes’’.

De son côté le CPRASE a rejeté cette explication arguant que le gouvernement a, malgré cette situation des finances publiques, octroyé des primes et indemnités a d’autres catégories de travailleurs, comme les magistrats ou les médecins et même des joueurs de football. C’est une injustice sociale, qui doit être rapidement réparée, estime le CPRASE

Dans cette situation d’impasse, le CPRASE estime qu’il est difficile de trouver un terrain d’attente. ‘‘ C’est incroyable et irresponsable qu’on ne parle de masse salariale que quand il s’agit du corps enseignant du Niger’’, se plaint Alio Hassane Samna, membre du CPRASE.

Avec la répression qui a suivi la mobilisation des enseignants, c’est un bras de fer de plus qui vient de s’engager entre le gouvernement et le CPRASE. Surtout quand on sait que ce dernier promet d’autres actions dans les prochains jours.

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