Accueil    Shopping    Sports    Business    News    Femmes    Pratique    Niger    Publicité
NEWS
Comment

Accueil
News
Politique
Article




  Sondage


 Autres articles



Comment

Politique

Attentats au Niger: la Libye pointée du doigt, pas de faille dans la sécurité selon le président Issoufou
Publié le dimanche 26 mai 2013   |  RFI


Le
© Autre presse par DR
Le Président de la République, son excellence Issoufou Mahamadou


 Vos outils




 Vidéos

 Dans le dossier

Le président Mahamadaou Issoufou s’est exprimé pour la première fois, samedi 25 mai, depuis le double attentat qui a coûté la vie à 35 personnes dont dix des assaillants et fait une trentaine de blessés, selon le bilan fourni par le gouvernement nigérien. Deux sites étaient visés : la garnison d’Agadez et la site de la Somaïr à Arlit. Il a évoqué des groupes venant du Sud libyen et la difficulté de contrôler les frontières dans le Sahel. Un peu plus tôt, il avait rencontré le PDG d’Areva, Luc Oursel.

Depuis jeudi, l’information circule à Niamey. Les deux groupes de kamikazes qui ont frappé le nord du Niger proviendraient du Sud libyen sans pour autant qu’ils soient de nationalité libyenne. Un Sud libyen identifié comme le nouveau sanctuaire des jihadistes.

Les kamikazes avaient planifié le double attentat avec, selon les premiers éléments de l’enquête, des complicités locales. D’abord à Agadez où c'est aux environs de 5 heures du matin, juste après la prière - un moment propice puisque le jour n’est pas encore levé -, qu'un premier groupe de kamikazes frappe la garnison locale et s’introduit dans l’école des sous-officiers, arrivant même à prendre en otages certains élèves. Il a fallu l’intervention des forces spéciales nigériennes et françaises pour en venir à bout. Les enquêteurs nigériens ont retrouvé la plaque d’immatriculation du véhicule des assaillants sur les lieux : une immatriculation nigérienne.

Pas d'hésitation chez les kamikazes

Quelques minutes plus tard à Arlit, à 5h20, un véhicule s’engouffre sur le site de la Somaïr profitant de la sortie des équipes de nuit. Pas d’hésitation chez les kamikazes, ils savent exactement où frapper pour faire mal, entre la salle de contrôle, la centrale électrique et l’atelier de broyage. Il leur a fallu quelques minutes seulement pour s’introduire sur le site et se faire exploser, malgré le dispositif de sécurité mis en place par Areva et l’Etat nigérien depuis l’enlèvement à Arlit de sept employés de la société française et de l’une de ses filiales en septembre 2010.

 Commentaires