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La Première Dame, Dr Malika Issoufou, préside la célébration de la Journée mondiale de lutte contre la fistule obstétricale : La problématique de l’accessibilité au traitement en toile de fond
Publié le lundi 26 mai 2014   |  Le Sahel


La
© aNiamey.com par Moussa Sogodogo
La Première Dame de la République du Niger, Dr Malika Issoufou Mahamadou


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La Première Dame, Dr Malika Issoufou, marraine de la lutte contre la fistule obstétricale au Niger, a présidé, vendredi dernier, dans les locaux du centre national de référence en matière de lutte contre la fistule obstétricale, la cérémonie de commémoration de la journée mondiale de lutte contre la fistule obstétricale avec comme thème cette année : « Un traitement accessible et de bonne qualité redonne dignité à toutes les femmes souffrant de la fistule obstétricale». Cette cérémonie s’est déroulée en présence des membres du gouvernement, de la représentante de l’UNFPA, des membres du corps diplomatique, et des représentants des organismes et ong qui luttent contre la fistule obstétricale au Niger.
Dans l’allocution qu’elle a prononcée à cette occasion, la ministre de la Santé Publique par intérim, Mme Ali Mariama Elhadj Ibrahim, a rappelé que pour faire face à cette maladie, le Niger s’est engagé dans la campagne mondiale d’éradication de la fistule depuis 2003. Elle a souligné que les efforts des services sanitaires entrepris dans la prévention, la prise en charge et la réinsertion des femmes victimes de cette maladie, se sont traduits par des résultats concrets dont entre autres, la mise en place d’un réseau national d’éradication de la fistule obstétricale qui est chargé de faire la coordination et le suivi des activités de lutte contre ce fléau ; une amélioration de la prise de conscience des communautés sur la maladie et ses conséquences ; la création des centres de traitement pour la prise en charge de la fistule obstétricale ; le renforcement des capacités des ressources humaines.

Auparavant, la représentante de l’UNFPA au Niger, Mme Monique Clesca, a salué le leadership du Ministère de la Santé Publique dans la lutte contre la Fistule obstétricale et le travail inestimable de tous les partenaires du Réseau National pour l’Eradication de la Fistule Obstétricale (REF). Elle a rappelé que l’UNFPA a contribué significativement à la lutte contre la fistule
obstétricale au Niger, depuis le début en 2005 de la Campagne mondiale que l’institution a l’honneur de présider au niveau mondial, en appuyant le Gouvernement dans le domaine de la prévention, du traitement et de la réintégration socioéconomique. « Dans le cadre du partenariat UNFPA-Gouvernement du Niger, des centres ont été réhabilités et équipés. Des consommables ont été mis à la disposition des structures de prise en charge et les capacités de ressources humaines renforcées. En effet, ces efforts se sont traduits par des résultats concrets, dont le traitement de 2009 patientes, représentant 66% de l’effectif total pris en charge dans le pays de 2005 à 2012 et la réinsertion socioéconomique de 1577 femmes » a indiqué Mme Monique Clesca.
Cependant, a-t-elle ajouté, nonobstant les progrès accomplis dans la promotion de la santé maternelle au Niger, on estime encore entre 700 à 756 nouveaux cas de fistule obstétricale par an. La représentante de l’UNFPA a souligné que ceci, indique qu’il faudrait beaucoup d’années aux médecins actuellement capables de traiter les fistules obstétricales pour opérer toutes les femmes qui ont besoin de leur expertise. Mme Monique Clesca a indiqué qu’en choisissant le thème « Un traitement accessible et de bonne qualité redonne dignité à toutes les femmes souffrant de la fistule obstétricale», le Ministère de Santé Publique, démontre sa détermination à faire du traitement de la Fistule Obstétricale un droit. Elle a enfin rendu un hommage mérité à tous les agents de santé qui prennent en charge les femmes souffrant de fistule obstétricale.
Au cours de cette cérémonie, la Première Dame, a, au nom de sa Fondation, «Tatali Iyali», remis aux femmes du centre des kits d’intervention et des kits d’hygiène. Dr Malika Issoufou, a par la suite
visité les locaux du centre national de référence de lutte contre la fistule obstétricale. Elle s’est rendue au chevet des femmes opérées, au niveau du bloc chirurgical, et de certaines installations d’adduction en eau potable du centre. A l’issue de la visite, la Première Dame s’est exprimée en ces termes : «Je viens de voir le directeur du centre de référence qui m’a dit qu’ils ont opéré cette semaine dix huit cas ; et cela s’est très bien passé. Je pense qu’on peut faire mieux encore ; mais malheureusement il n’y a pas de personnel qualifié ici. Des agents ont été affectés, mais ils ne viennent pas. Si le personnel est disponible on pourra mieux faire ; on pourra opérer au moins 500 cas par an selon l’UNFPA ».
Oumarou Moussa

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