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NIGER: Les dessous d’un deal qui zappe le géant Imouraren
Publié le mercredi 28 mai 2014   |  tam tam info


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© Autre presse par DR
Exploitation uranifère : Le site d`Imouraren au Niger


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La firme française, Areva et le gouvernement du Niger ont signé, lundi 26 mai, après dix-huit mois d’âpres et de longues négociations, l’accord de renouvellement du contrat d’exploitation des mines d’uranium, Somaïr et Cominak, sur la base du code minier antérieur à la nouvelle loi minière de 2006. La grande énigme de cet accord reste la non fixation du timing d’exploitation du gigantesque gisement Imouraren << gelé >> sine die.
Areva et l’état fument au forceps le calumet de la paix.
Pour combien de temps et à quel prix ? Face à la forte pression de la société civile et les parlementaires Nigériens, le géant français du nucléaire et le gouvernement du Niger, sont convenus de l’application de la loi minière datée de 2006 aux deux sociétés minières, Somaïr et la Cominak, conformément aux clauses du nouveau code qui remplace le précédent, principal point de friction entre les deux parties. Selon des informations exclusives, révélées par Les Afriques, dans son édition mi mai 2014, le géant français, Areva a décidé de lâcher du lest, après la dernière audience du président nigérien, Mahamadou Issoufou avec son homologue français, François Hollande, en marge du sommet express sur le Nigeria de Paris. Les choses sont allées très vite et le président Hollande aurait intercédé auprès du patron de la firme française, Luc Oursel, à la demande du chef de l’état nigérien pour clore les discussions, a appris Les Afriques auprès de source autorisée.
<< Les points de désaccords ont été levés lors de ce sommet sur la sécurité au Nigeria et gardés au grand secret avant de procéder officiellement à sa publication >> a commenté un officiel, contacté par Les Afriques. Areva a accepté le principe de rétrocession d’une taxe sur l’extraction du métal à hauteur de 12% ( soit une hausse de 6,5 % ) jusque là appliquée par le géant français. une exigence du gouvernement nigérien, qui campe dans sa position et qui évoque de << partenariat déséquilibré >> avec son partenaire français qui exploite l’uranium nigérien depuis plus d’une quarantaine d’années. Le dernier rapport du groupe français, en notre possession, révèle un chiffre d’affaires de plus de 192 milliards de Fcfa réalisé par les deux sociétés fin 2012.
Niamey gagne une autre bataille, celle de l’exemption de la TVA aux deux sociétés Somaïr et la Cominak, indique les termes de l’accord. Après plusieurs allers et retours entre Paris et Niamey, le patron du géant français, Luc Oursel peut savourer sa victoire d’avoir réussi à trouver un accord équilibré et raisonnable pour l’intérêt des deux parties. Pour l’instant l’accord qui devant arriver à terme fin 2024 , n’a pas précisé la durée de l’application de façon claire de cet accord.
Imouraren gelé sine die.
Une grosse déception de cet nouvel accord d’exploitation du minerai nigérien est l’énigme qui entoure le sort du gigantesque gisement d’uranium, Imouraren, dont la mise en exploitation était initialement prévue début 2015 comme le souhaitait le président Issoufou Mahamadou, lors d’un discours à la nation le 07 avril 2013 au palais de Niamey. Le gisement d’Imouraren a une capacité en premier temps de 5000 tonnes contre 3000 tonnes pour Somaïr et 1600 tonnes pour la Cominak.
Le Niger et son partenaire français, ont annoncé un nouveau report de l’exploitation de l’énorme gisement d’Imouraren, dont la mise en exploitation reste liée aux bonnes conditions du cours du spot de l’uranium sur le marché international. Car, le prix du marché spot uranium qui était de 120 dollars il y a quelques années est acheté sur le marché aujourd’hui à 35 dollars. D’où l’inquiétude de Areva, qui fait les frais des
En guise de compensation, la firme Areva a accepté d’assurer le financement du tronçon de la route dite « de l’uranium » dans le nord du Niger, pour un montant global d’investissement de 90 millions d’euros, adossé sur un programme de développement agricole intégré dans la région qui est estimé à 17 millions d’euros.

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