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Niger: le parquet a ouvert une enquête sur une tentative présumée d’empoisonnement du président du Parlement
Publié le lundi 2 juin 2014   |  AFP


Hama
© Autre presse par DR
Hama Amadou
Homme politique nigérien


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Le parquet de Niamey, a annoncé samedi l'ouverture d'une enquête sur une tentative présumée d'empoisonnement du président du Parlement du Niger, Hama Amadou, qu'il a lui-même révélée dans un journal local, a appris l'AFP de source judiciaire.

"Au regard de la gravité des déclarations (de Hama Amadou) et en vertu des pouvoirs de poursuites et d'auto-saisine du parquet, nous avons instruit aussitôt la police aux fins d'enquête", a affirmé lors d'une conférence de presse Chaïbou Samna, l'adjoint au procureur de Niamey.

Dans un entretien cette semaine à l'hebdomadaire privé nigérien le Courrier, Hama Amadou, ancien membre de la majorité passé dans l'opposition en août 2013, a affirmé que des membres de son entourage ont été contactés pour qu'ils collaborent à son assassinat.

"Des gens qui se disent policiers" ont approché "mon personnel de maison", "tous ceux qui sont plus ou moins proches de moi et qui d'une manière ou d'une autre peuvent me servir à boire, à manger", pour "leur dire qu'ils leur proposent 40 millions FCFA (61.000 euros) pour essayer de (m')empoisonner", a-t-il raconté.

Ensuite, "on leur refile un produit jaunâtre avec une seringue et on leur dit: +essayez d'introduire cela dans leurs aliments, nous allons vous protéger, nous sommes très puissants+", a-t-il poursuivi, ajoutant disposer d'"enregistrements".

"Nous avons aussi reçu la seringue et le produit", a précisé Hama Amadou, en insistant sur le fait que "l'objectif de l'assassiner est réel".

"Si ces faits arrivaient à être établis, ils sont constitutifs d'éléments criminels d'empoisonnement", a commenté Chaïbou Samna.

Mi-février, des hommes avaient tiré sur la résidence à Niamey d'Hama Amadou, absent au moment des faits, sans faire de victimes.

Le parquet avait ouvert une enquête, dont les conclusions ne sont pas encore connues.

La semaine passée, le ministre de l'Intérieur, Hassoumi Massaoudou, a affirmé qu'une quarantaine de personnes toutes proches du président du Parlement ont été arrêtées dans le cadre des investigations sur des tirs contre le domicile d'un député proche du pouvoir et sur l'attaque au cocktail Molotov du siège du parti au pouvoir.

"C'est une mise en scène qui vise à arrêter des gens (de son parti) et par la suite organiser des représailles contre nous", a dénoncé Hama Amadou.

Selon ses partisans, M. Amadou est le principal rival du chef de l'État Mahamadou Issoufou pour la présidentielle de 2016.

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