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Pratique esclavagiste : La justice tape fort
Publié le lundi 2 juin 2014   |  Autre presse


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© Autre presse par DR
Palais de justice de Niamey


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Poursuivi devant les tribunaux nigériens par la nommée Ramatou Garba, une jeune femme achetée pour la modique somme de 200 000 Fcfa, Ehadj Djadi qui avait fait de Ramatou sa cinquième épouse, synonyme d’esclave, selon les lois nigériennes, vient d’être condamné par la justice nigérienne à 4 ans de prison ferme et une amende de 500.000 francs CFA.

Agé d’environ 63 ans, Ehadj Djadi, dénoncé en 2010 pour pratique esclavagiste, est reconnu coupable par la justice des faits qui lui sont reprochés (pratiques esclavagistes), pour avoir non seulement acheté une personne, mais aussi pour l’avoir soumis à l’esclavagisme, un acte considéré depuis 2003 au Niger comme un crime passible d’une peine comprise entre 10 à 30 ans de prison ferme.
Comme dans l’affaire Hadiza Mani Koraou en 2008, une jeune femme vendue à l’âge de 12 ans qui a intenté un procès contre l’Etat du Niger, affaire jugée par la Cour de justice de la Communauté économique des Etats de l'Afrique de l'Ouest (CEDEAO) qui s’est transportée au Niger, Ramatou Garba a aussi été assistée dans son action en justice par Timidria, une Association nigérienne qui lutte contre les pratiques esclavagistes.

Dans l’affaire Hadiza Mani Koraou, l’Etat du Niger a doublement été condamné pour d’abord « l'inaction de ses services administratifs et judiciaires » et ensuite, condamné à « verser 10 millions de FCFA pour préjudices causés à la victime ».
Par cette condamnation, la justice nigérienne vient ainsi de démontrer toute sa détermination à combattre avec rigueur, cette pratique qui continue à avoir la vie dure au Niger, notamment dans les régions d’Agadez et de Tahoua.

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