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«La lutte contre la corruption et l’impunité est une préoccupation permanente du gouvernement que j’ai l’honneur de diriger», déclare SE Brigi rafini
Publié le mardi 3 juin 2014   |  Le Sahel


Le
© Autre presse par DR
Le Premier ministre nigérien Brigi Rafin


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« Mesdames et Messieurs ;
Permettez-moi tout d'abord de m'associer aux mots de bienvenue qui vous ont été adressés, et vous transmettre, par la même occasion, les salutations fraternelles de Son Excellence M. Issoufou Mahamadou, Président de la République, Chef de l'État du Niger.
M. le Secrétaire général de l'Union Internationale des Magistrats,
Le choix du Niger pour abriter la 19e session du Groupe africain de votre association n'est pas fortuit, il témoigne assurément d'une marque d'estime dont notre pays et notre justice peuvent tirer une légitime fierté.

De façon plus large, ce témoignage de considération envers notre pays, doit d'abord et avant tout, être perçu comme une reconnaissance de la vitalité de notre démocratie. Il signifie également pour nous un encouragement à nos efforts dans la consolidation de l'Etat de droit, à travers notamment la valorisation de la justice qui en constitue le pilier central.
Mesdames et Messieurs, distingués invités ;
''La lutte contre la corruption et l'impunité'', thème central de vos discussions, est une préoccupation permanente du gouvernement que j'ai l'honneur de diriger. En effet, la corruption est un fléau qui frappe pratiquement tous les pays, mettant très souvent en difficulté nos politiques de développement. Au moyen de facettes multiples (fraudes, détournement de deniers publics, favoritisme, trafic d'influence...), ce phénomène gangrène les administrations publiques, annihilant tous les efforts visant la réalisation d'infrastructures et de services sociaux de base. La bataille pour le développement passe donc nécessairement par la lutte contre la corruption.
C'est conscient de cela que le gouvernement du Niger s'est attelé, dès son installation, à créer les conditions d'un sursaut national face à ce défi. La démarche a consisté en la mise en place d'un dispositif institutionnel comprenant : la Haute Autorité de Lutte contre la Corruption et les Infractions Assimilées (HALCIA) rattachée à la Présidence de la République ; le Bureau information, réclamation/ lutte contre la corruption et le trafic d'influences (BIR/LCTI) du Ministère de la Justice ; et la réactivation de la Cellule Nationale pour le Traitement des Infractions Financières (CENTIF), la correspondante nationale du Groupe Intergouvernemental d'Action contre le Blanchiment d'Argent en Afrique de l'Ouest (GIABA).
L'action conjuguée de toutes ces institutions (qui luttent contre la corruption) a permis à notre pays de faire un bon qualitatif dans le classement sur l'indice de la perception de la corruption. Ainsi, de 134ème sur 183 en 2011, nous sommes parvenus à 123ème sur 174 en 2012 et 106ème sur 177 en 2013. Ce résultat, nous le devons à la fois et principalement à la volonté politique clairement exprimée de SEM Issoufou Mahamadou, Président de la République, Chef de l'Etat, à la justice nigérienne et à ses animateurs que sont les juges. Je n'oublie pas les acteurs de la société civile, qui œuvrent quotidiennement, en appui au gouvernement, dans sa lutte contre la corruption. Qu'ils en soient vivement remerciés.
Mesdames et Messieurs,
Le rôle du juge dans ce combat est éminemment important et ses décisions ont un double impact. Ainsi, la sanction, en même temps qu'elle punit le coupable, exerce un effet de dissuasion sur tout potentiel candidat au même délit. D'où la nécessité impérieuse de faire du secteur de la justice un axe majeur de cette croisade contre la corruption. Des mesures ont été prises pour mettre le juge à l'abri des tentations, notamment en revalorisant les avantages accordés aux magistrats.
Mesdames et Messieurs,
Pour jeter les bases de la réforme judiciaire, les états généraux de la justice ont eu lieu en novembre 2012. Ces assises nous ont permis de faire le diagnostic des maux de notre justice, d'en dégager des solutions, afin de la rendre plus performante et mieux à même de répondre aux aspirations de nos populations, et ce, dans le respect des valeurs de la démocratie et des droits de la personne humaine.
Mesdames et Messieurs,
Le thème que vous avez choisi est d'une importance certaine à mes yeux. C'est pourquoi je vous engage à des réflexions profondes à même d'aboutir à des recommandations pertinentes pour la lutte contre ce fléau planétaire.
Pour terminer, je voudrais réitérer tous mes remerciements à l'Union Internationale des Magistrats, aux associations membres du Groupe africain de cette organisation pour l'honneur fait à notre pays d'abriter la tenue de votre 19e réunion annuelle.
Je voudrais également adresser tous mes encouragements au Syndicat Autonome des Magistrats du Niger pour sa disponibilité constante à œuvrer en faveur du rayonnement de la justice nigérienne.
En souhaitant pleins succès à vos travaux, je déclare ouverte la 19e réunion annuelle du Groupe africain de l'Union Internationale des Magistrats.

Je vous remercie. »

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