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Un Mirage 2000D de l’armée française s’écrase au Niger, l’équipage indemne
Publié le mardi 10 juin 2014   |  AFP


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© Autre presse par DR
Un Mirage 2000D de l’armée française


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Paris - Un Mirage 2000D des forces françaises au Sahel s’est écrasé lundi soir au Niger à la suite d’"une panne technique" et les deux membres d’équipage ont été récupérés sains et saufs, a indiqué mardi matin l’état-major des armées.

L’appareil rentrait d’une mission au Mali dans le cadre de l’opération Serval, et aucune victime n’a été rapportée sur la zone du crash, a-t-on précisé de même source, confirmant une information du site spécialisé Le Mamouth.

Il s’agit de l’un des six avions de chasse - trois Rafale et trois Mirage 2000D - que la France a déployés dans la bande sahélo-saharienne. L’appareil avait décollé de Niamey et retournait sur la base française de la capitale nigérienne. Ce Mirage 2000D est le premier chasseur perdu depuis le début de l’opération militaire française Serval, en janvier 2013, contre les groupes jihadistes dans le nord du Mali.

L’incident s’est produit lundi vers 20H00 françaises, à mi-distance entre Gao, dans le nord du Mali, et Niamey. "L’équipage a été contraint à l’éjection à la suite d’une panne technique. Le pilote et le navigateur ont été récupérés sains et saufs", a indiqué le porte-parole de l’état-major, le colonel Gilles Jaron. Le Mirage 2000D était basé en France sur la base de Nancy-Ochey. Aucune
précision n’a été donnée sur l’origine du problème technique rencontré qui fera l’objet d’une enquête.

La zone, désertique, où s’est produit le crash, a été sécurisée en coopération avec les autorités nigériennes, a précisé l’état-major.

Conçu par Dassault Aviation, le Mirage 2000D est en service depuis le début des années 1990. Il est engagé dans la plupart des opérations françaises, comme en Afghanistan ces dix dernières années, et aujourd’hui au Mali.

Environ 1.600 soldats français sont déployés dans ce pays dans le cadre de l’opération Serval. Les six appareils déployés dans la bande
sahélo-saharienne, soit à N’Djamena soit à Niamey, où sont également basés les drones de surveillance Reaper de l’armée française, assurent l’appui aérien des forces terrestres avec les hélicoptères stationnés au Mali.

dch/mat/gf

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