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Poursuite des travaux en panel de la 48ème Assemblée annuelle de la BAD et de la 39ème Assemblée du Fonds africain de développement à Marrakech au Maroc : Des réflexions autour de plusieurs thématiques relatives à la transformation de l’économie africaine
Publié le jeudi 30 mai 2013   |  Le Sahel


M.
© Autre presse par DR
M. Amadou Boubacar Cissé, Ministre d`Etat, ministre du Plan, de l`Aménagement du Territoire et du Développement Communautaire


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Les travaux de la 48ème assemblée annuelle de la BAD et de la 39ème assemblée du FAD se poursuivent à Marrakech. Depuis lundi et ce jusqu’au mercredi soir, les participants plancheront, à travers plusieurs panels et conférences, sur plusieurs thématiques prioritaires portant sur le développement des économies africaines. Il importe de préciser que notre pays est représenté à ces rencontres par une délégation composée du ministre d’Etat, ministre du Plan et de l’Aménagement du Territoire, M. Amadou Boubacar Cissé, du ministre de Finances, M. Gille Bayet, ainsi que plusieurs responsables des banques et des hauts cadres du Ministère des Finances.

Les différentes conférences traitent chacune d’une problématique relative au développement du continent africain. Tous les spécialistes de l’économie dont regorge le continent sont présents à Marrakech et chacun essaie de développer ses arguments favorables au développement du continent, conformément aux perspectives économiques de l’Afrique. Entre autres thèmes, on peut citer ceux relatifs à la libéralisation du potentiel financement de l’infrastructure et l’accélération de l’intégration régionale, villes de l’Afrique et durabilité ; les ressources naturelles de l’Afrique, où va-t-on ? L’Afrique comme usine du monde ; Maximiser les gains tirés des ressources naturelles, combler le déficit de talents : approches innovantes et modulables en matière de renforcement de capacités de gestion en Afrique ; transition de l’Afrique vers l’économie verte ou encore, « comment promouvoir les investissements pour soutenir la transformation structurelle de l’Afrique centrale ».
L’intervenant au Panel de haut niveau qui a porté sur comment libérer le potentiel financement de l’infrastructure et l’accélération de l’intégration régionale, le Président Rwandais Paul Kagamé a fait un long plaidoyer sur les opportunités dont regorge l’Afrique. Pour lui, la croissance dont on chante du continent doit être positivité et les africains doivent faire beaucoup attention dans l’exploitation de leurs richesses du sous-sol. Parce que, très souvent, les richesses naturelles comportent de malédictions liées à leur exploitation. D’où la nécessité de mettre beaucoup d’intelligence dans la capitalisation des certains acquis de la croissance de l’Afrique. Il en est ressorti que les africains, de façon générale, doivent s’engager avec détermination dans la réalisation transfrontalière par l’intensification de l’intégration, avec des chantiers viables capables de concurrencer les autres continents du monde. De l’avis du président Rwandais Paul Kagamé, l’Afrique doit établir certes de partenariats, mais ces derniers doivent générer de profit, jouer un rôle dans la réduction des inégalités entre les peuples, et attirer les investisseurs pour renforcer la production.
Aussi, il a été beaucoup question de promouvoir l’agriculture car, aujourd’hui, l’agriculture reste la clé de voute de transformation de l’économie du continent. Cette agriculture doit être vue sous l’angle de l’entreprise et non d’une activité de subsistance. Il en est de même pour le transport, les industries ou mêmes les ressources naturelles. En tout état de cause, notre continent a besoin aujourd’hui plus qu’hier de compétences nécessaires pour participer pleinement à la modernisation de certains secteurs de son économie, porteurs de croissance. Mieux, il ne serait pas question pour l’Afrique d’être une victime dans l’établissement de certains partenariats. Tout doit se faire de façon réfléchie, de concert et en acteur à part entière pour que chacun trouve son compte dans le respect de la personne et des intérêts réciproques.
A la date du mardi, deux Chefs d’Etat, à savoir les Présidents Paul Kagamé du Rwanda et Ali Bongo Ondimba du Gabon, participent aux travaux. S’y ajoutent l’ensemble de Gouverneurs des banques centrales africaines, des leaders de grands groupes d’entreprises, et des partenaires mondiaux de la BAD. L’ouverture officielle de cette grande rencontre interviendra, aujourd’hui jeudi, le temps de permettre aux spécialistes d’examiner les questions à soumettre aux responsables africains. L’objectif étant pour la BAD et l’Afrique de convertir la croissance du continent par une transformation réelle, une croissance fortement partagée et écologiquement durable.

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