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L’opposition nigérienne promet de "reprendre" le pouvoir par une alternance démocratique
Publié le lundi 16 juin 2014   |  ActuNiger


L`opposition
© Autre presse par DR
L`opposition nigérienne promet de "reprendre" le pouvoir par une alternance démocratique


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Des milliers de Nigériens ont manifesté dimanche dans les rues de Niamey pour demander aux autorités de respecter les libertés publiques après l'arrestation d'une quarantaine d'opposants le mois dernier.

Certains manifestants brandissaient des pancartes sur lesquelles était écrit "Non à la dictature", en accusant le président Mahamadou Issoufou, élu en 2011 après un coup d'Etat militaire l'année précédente, de chercher à étouffer toute forme de contestation.

La manifestation a rassemblé 15 à 20.000 personnes, selon les organisateurs, et 3.500 selon la police.

Le pouvoir avait interdit deux précédents rassemblements que l'Alliance pour la république, la démocratie et la réconciliation au Niger (ARDR), regroupant 15 partis d'opposition, voulait organiser pour réclamer la libération de six des 40 opposants arrêtés le mois dernier.

L’ancien ministre de la Santé, Soumana Sanda, le maire central de la ville de Niamey, limogé par décret, Oumarou Dogari, et un colonel à la retraite, Abdoulrahamane Seydou, figurent parmi les personnes arrêtées depuis mai dernier.

Les autres, accusés d'avoir participé à une attaque contre le siège du parti au pouvoir, ont été relâchés après avoir été interrogés par un juge.

Les opposants regroupés au sein de l'Alliance pour la réconciliation nationale, la démocratie et la République promettent, par la voix du président de l'Assemblée nationale, Hama Amadou, de "reprendre" le pouvoir par une alternance démocratique. Amadou a regagné le camp de l'opposition.

Ils ont dénoncé la corruption, les dérives démocratiques, la cherté de la vie sous le régime d’Issoufou Mahamadou et soupçonné le pouvoir de préparer un hold-up électoral à l’élection présidentielle prévue en 2016.

Les manifestants se sont dispersés, après qu’ils sont arrivés devant le siège de l’Assemblée nationale.

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