Accueil    MonKiosk.com    Sports    Business    News    Femmes    Pratique    Le Mali    Publicité
NEWS
Comment

Accueil
News
Politique
Article





  Sondage


 Nous suivre

Nos réseaux sociaux



 Autres articles



Comment

Politique

Fin de l’entente cordiale au Niger
Publié le mardi 17 juin 2014   |  Dw-World


Issoufou
© Autre presse par DR
Issoufou Mahamadou et Hama Amadou à couteaux tirés


 Vos outils




 Vidéos

 Dans le dossier

Après plusieurs tentatives infructueuses, l'opposition a enfin été autorisée à organiser hier une manifestation à Niamey, la capitale. Une marche pacifique à laquelle ont pris part des milliers de Nigériens.

En organisant cette manifestation, l'opposition nigérienne a voulu montrer sa capacité de mobilisation. Les manifestants ont demandé aux autorités de ''respecter les libertés publiques'', mises en péril selon eux. Ils exigent en outre la libération, ''immédiate et sans conditions'', de tous les détenus politiques. Une allusion à l'arrestation d'une quarantaine de militants du MODEM/Lumana, le Mouvement démocratique nigérien pour une fédération africaine, le parti de l'opposant Hama Amadou. Ce bras de fer entre le pouvoir et l'opposition inquiète à Niamey. Boubakar Diallo est le Directeur de publication de l'hebdomadaire nigérien ''Libération''. Il souhaite une médiation étrangère, pour trouver une solution à la crise politique dans son pays :

"Tout ça est lié à des problèmes de personnes, qui ne vont pas dans l'intérêt général. Donc nous sommes très inquiets. Nous pensons que c'est au pouvoir de se ressaisir. Les deux parties restent campées sur leur position. Il faut peut-être que l'Union africaine ou la communauté internationale établissent une médiation pour les ramener à une même table et qu'on puisse travailler au Niger."
Accusations mutuelles
La situation politique au Niger s'est fortement détériorée ces derniers mois. On se souvient que le 14 mai dernier, le domicile de Mohamed Ben Omar, un député de la majorité, a été attaqué par des hommes non identifiés. De même que le siège du PNDS, le Parti nigérien pour la démocratie et le socialisme au pouvoir, a lui aussi été attaqué. Le pouvoir accuse donc son principal rival d'avoir commandité cette attaque. En retour, Hama Amadou se dit victime d'un harcèlement, avec pour objectif de le disqualifier pour la prochaine élection présidentielle, prévue en 2016.

 Commentaires