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Niger : l’opposition dans la rue
Publié le mercredi 18 juin 2014   |  Afrique Actualité


Opposition
© AFP par BOUREIMA HAMA
Opposition Nigérienne: manifestation contre le président Issoufou
Samedi 28 Decembre 2013. Niamey. Des milliers de Nigériens ont manifesté samedi à Niamey à l`appel de l`opposition, accusant le régime du président Mahamadou Issoufou de "corruption" et "dictature" et lui reprochant de "censurer" les opposants dans les médias publics.


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Après plusieurs interdictions, annulations et reports, la marche suivie d’un meeting de l’ARDR a finalement eu lieu dimanche à Niamey.

Ils étaient plusieurs centaines à répondre à l'appel de l'Alliance pour la Réconciliation, la Démocratie et la République (ARDR), opposition politique nigérienne, à l'occasion d'une marche suivie d'un meeting à la place de la Concertation à Niamey.

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Les opposants dans les rues de Niamey - afriqueactualite.com



Aux côtés des principaux leaders - Mahamane Ousmane, président de l'ARDR et ancien président de la République, Seyni Oumarou, chef de file de l'opposition et ancien premier ministre et Hama Amadou, ancien allié du principal parti au pouvoir et actuel président de l'Assemblée nationale - les militants des partis de l'opposition ont battu le pavé pour dénoncer les atteintes aux « libertés publiques fondamentales dont celles de manifestation, de réunion, d'expression ainsi que la liberté de presse. »

Pour le président du Mouvement Démocratique Nigérien pour une Fédération Africaine (MODEN/FA), Hama Amadou, ce rassemblent prouve que leurs militants «sont conscients des méthodes dictatoriales exercées contre les militants de l'opposition, notamment de Lumana. »

Cette première marche de l'opposition qui a drainé beaucoup de monde a été l'occasion pour les organisateurs de faire un réquisitoire sévère contre le régime d'Issoufou Mahamadou, au pouvoir depuis le 7 avril 2011. Par la voix de son président, Mahamane Ousmane, l'ARDR a dénoncé « le démantèlement des partis politiques à travers le débauchage des militants à coût d'argent, de corruption massive, de passe-droits, de soutien contre des postes, des soutiens contre l'impunité. »

Mais aussi «l'incitation et l'entretien des factions dissidentes au sein des partis politiques, l'intimidation par des pressions, des menaces et chantages de toute sorte à l'endroit de l'opposition et même certaines personnalités de la majorité. »

Liquidation

L'ARDR parle également d'instrumentalisation et de verrouillage des institutions de la République, la caporalisation des médias d'Etat et la mainmise sur certains médias privés, l'instrumentalisation de l'appareil judiciaire et des services de sécurité. L'opposition y voit surtout une manière de préparer « les conditions devant conduire à des élections truquées. »

Cependant, pour le président du Moden/FA Lumana, « cela ne démantèlera pas nos partis(...) Qu'on se le dise bien et nous sommes décidés dans l'unité la plus complète (...) Qu'ils le veuillent ou non, dans le cadre d'une alternance démocratique, malgré les magouilles politiques électorales qui ont commencé, nous leur reprendrons le pouvoir, » a-t-il martelé.
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