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«L’ambition du Président de la République, Chef de l’Etat, est qu’à terme au Niger, sécheresse ne soit plus synonyme de famine et qu’abondance de pluies ne soit plus synonyme d’inondation », déclare M. Abdou Labo
Publié le mercredi 18 juin 2014   |  Onep


Le
© Autre presse
Le ministre d`Etat, ministre de l`Intérieur, de la Sécurité Publique, de la Décentralisation et des Affaires Religieuses, M. Abdou Labo


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«Mesdames et Messieurs les Invités;
Chers Participants,
Permettez-moi tout d'abord, au nom du Président de la République, Chef de l'Etat, SEM Issoufou Mahamadou, du Gouvernement et du peuple nigérien de vous souhaiter la chaleureuse bienvenue en terre africaine du Niger. Je voudrais aussi remercier le Conseil Ouest et Centre Africain pour la Recherche et le Développement Agricoles (CORAF/WECARD), du choix porté sur le Niger pour l'organisation de sa 4ème semaine scientifique agricole. Le thème de cette 4ème semaine à savoir : les Systèmes agro-sylvo- pastoraux innovants pour nourrir l'Afrique de l'Ouest et du Centre n'est pas fortuit car au Niger comme vous le savez, depuis l'accession, en avril 2011 de SEM Issoufou Mahamadou à la magistrature suprême, nous vivons au rythme de l'I3N, ''les Nigériens nourrissent les Nigériens''.

Mesdames et Messieurs,
Au cours des deux dernières décennies, l'accroissement de la fréquence et de l'intensité des sécheresses et des inondations dans l'espace Afrique de l'Ouest et du Centre (AOC), a eu d'importants impacts sur les systèmes agro-sylvo-pastoraux et particulièrement dans la région du Sahel. En 2009, des pluies irrégulières au Niger, au Tchad, au Burkina Faso et dans la zone de l'extrême nord du Nigeria, ont causé des déficits céréaliers importants ayant occasionné des crises alimentaires et nutritionnelles qui ont touché plus de 10 millions de personnes. L'année 2010 a quant à elle enregistré des pluies abondantes ayant occasionné de graves inondations qui ont causé d'importants dégâts sur les cultures et les animaux.
Face à ces défis, il est capital de chercher des solutions pour renforcer la résilience des systèmes agro-sylvo-pastoraux de l'Afrique de l'Ouest et du Centre face aux crises alimentaires, à la pauvreté et au changement climatique. Les fortes précipitations enregistrées en 2012 au Niger ont provoqué des crues précoces, et exceptionnelles du fleuve Niger et de la Komadougou Yobé qui ont occasionné des dégâts importants et des pertes de production sur les terres de culture en général et les aménagements hydro agricoles en particulier.
Mesdames et Messieurs,
Est-il important de le rappeler, l'ambition de SEM. Issoufou Mahamadou, Président de la République, Chef de l'Etat, est qu'à terme au Niger, sécheresse ne soit plus synonyme de famine et abondance de pluies ne soit plus synonyme d'inondation. En effet, il a fait du développement agricole l'un des principaux chantiers du développement du Niger pour éradiquer la faim et la malnutrition. C'est pourquoi les actions menées dans ce domaine ont abouti à la délivrance par le Directeur général de la FAO le 16 juin 2013 d'une attestation de réussite qui proclame que le Niger a atteint à la fin 2012, et avec 3 ans d'avance, l'Objectif du millénaire pour le développement un, de réduire au moins de moitié d'ici 2015, la proportion de personnes souffrant de sous alimentation dans le pays.
Mesdames et Messieurs,
La présence, pendant une semaine au Niger, d'experts et de spécialistes des questions de recherche et de développement agricoles est un soulagement pour toute la région et pour le Niger en particulier qui attend beaucoup des conclusions de vos échanges. La 4ème semaine scientifique est donc la bienvenue au Niger. Le thème central que vous aurez à traiter au cours de vos assises, à savoir « Les systèmes agro-sylvo-pastoraux innovants pour nourrir l'Afrique de l'Ouest et du Centre » est d'actualité. Je ne doute pas un seul instant de vos capacités à trouver des solutions pour aider nos populations rurales qui vivent et tirent leur revenus de l'agriculture. Cependant, comment faire pour que les résultats de vos recherches leur parviennent afin que l'impact puisse être ressenti ?
Je voudrais donc vous encourager à aborder la question avec toute l'attention nécessaire car de là dépendront les bénéfices que nos pays pourraient en tirer et de l'investissement qui s'opère dans le secteur. Pour le cas précis du Niger, je voudrais porter à votre connaissance, que l'Institut National de la Recherche Agronomique du Niger (INRAN) dont le budget a été multiplié par trois (3), a une grande diversité de spécialistes. Les domaines concernés sont les biotechnologies végétales, la physiologie végétale, l'insémination artificielle, l'écologie végétale, la phytopathologie, la microbiologie, les sciences du sol, l'agroforesterie, la technologie alimentaire, etc. L'INRAN dispose également d'une importante unité semencière très bien connue et appréciée des agriculteurs de notre pays.
Mesdames et Messieurs,
Au terme de cette allocution, je voudrais encore profiter de cette tribune pour réitérer l'engagement du Gouvernement du Niger à vous accompagner dans la recherche des voies et moyens en vue de promouvoir et définir une solution intégrée vis-à-vis des systèmes agro-sylvo-pastoraux. C'est sur cette marque de soutien, que je déclare donc ouverts les travaux de la 4ème Semaine scientifique et de la 11ème Assemblée Générale CORAF.

Vive la coopération scientifique sous régionale.

Je vous remercie ».

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