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Politique: L’ARDR en pas de géant
Publié le lundi 23 juin 2014   |  Le Monde d’aujourd’hui


Mahamane
© Autre presse par DR
Mahamane Ousmane, ancien président nigérien (gauche), Hama Amadou, actuel président du Parlement (centre) et Seyni Oumarou, ex-Premier ministre (droite)


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L’opposition politique regroupée au sein de l’ARDR a marché dans les rues de la capitale comme promise et tenue, histoire de démontrer sa force de frappe en drainant une véritable marée hu- maine derrière les idéaux et les mobiles de cette manifestation.
Les militantes, militantes et sympathisants des partis membres de l’opposition sont massivement sortis afin de répondre aux mots d’ordre de leurs partis respectifs ceux de marcher pacifiquement contre les travers observés dans la gestion du pouvoir d’Etat.
Les rues étaient noires de monde sous un soleil bouillant, ils ont su gardé leur sang froid, comme n’avoir jamais été prédis par les détracteurs, en battant le pavé et leurs slogans étaient empreints de colère indescriptible faces aux agissements peu communs d’un régime démocratiquement élu. Le Président de l’ARDR, Président du parti CDS Rahama, a eu l’honneur de porter à la connaissance du public présent et non présent les exas- pérations de l’opposition face aux basses manœuvres des princes qui nous gouvernent.
« Les atteintes aux libertés publiques et fondamentales dont celles de manifestation de réunion, d’expression et de presse, le démantèlement des partis politiques à travers le débauchage des mi- litants à coup d’argent, de corruption massives, de passe-droit, de soutien contre poste, marchés publics ou impunité. L’incitation et l’entretien de factions dissidentes au sein des partis politiques, l’intimidation par des pressions, menaces et chantages de toutes parts à l’endroit de l’opposition et même de certaines personnalités de la majorité, l’instrumentalisation et le verrouillage des institutions de la République, plus particulièrement celles intervenant le processus électoral comme la Cour Constitutionnelle et le Conseil Supérieur de la Communication ».
Les multiples atteintes avérées aux libertés les plus élémentaires par les tenants de ce régime sont légion comme si ils sont les seuls à avoir la qualité de nigériens ou des super-nigériens, c’est- à-dire au dessus des autres nigériens. « La caporalisation des médias d’état et la mainmise sur certains médias privés dans le seul dessein de servir le parti du Président Issoufou Mahamadou ainsi que ses suppôts inconditionnels; cela en violation flagrante des lois et règlements régissant le secteur le a communication et celui du Conseil Supérieur de la Communication (CSC), les tentatives d’instrumentalisation de l’appareil judiciaire et des services de sécurité, conjuguées à l‘entretien d’une psychose sécuritaire sans précédent, la préparation des conditions devant conduire à des élections truquées. Le reniement des valeurs de la démocratie et de la République, notamment à travers la banalisation du Conseil de la République ainsi que le retrait du dispositif de sécurité du Président de I ‘Assemblée Nationale. La liquidation ainsi que la paralysie programmée de certaines institutions de la République, notamment les conseils élus, l’Assemblée Nationale, le Conseil de la République et bientôt la Chefferie traditionnelle ».
Les agissements de ce régime et de ses lieutenants ont dégradé le climat social et la sérénité qui prévalaient dans notre environnement immédiat et l’opposition fustige énergiquement cet état de fait qui n’a rien de productif même pour des intentions politiques ou électoralistes que de semer la division dans les cœurs des nigériens et cela n’est pas acceptable et ne doit pas être accepter par tout citoyen sincère. « Jamais de mémoire de Nigériens, notre pays n’a connu une telle dérive où ce sont les tenants du pouvoir qui encouragent la corruption, les passe-droits et érigent la violation de la Constitution, des lois et règlements de la République en méthode de gouvernance. Comme vous pouvez le constater aisément, après trois ans de gestion du pouvoir d’État, le climat politique est altéré par les actes antirépublicains et antidémocratiques, posés ‘par le Président Issoufou Mahamadou et son gouvernement. Face au démantèlement de l’unité; nationale, du cadre démocratique et républicain au profit de la dictature, de l’arbitraire, de l’impunité, de l’injustice, de la corruption, de la concussion, de régionalisme, du népotisme, du pouvoir personnel et du culte de la personnalité »
L’ARDR, ressert les rangs de ses militants pour d’éventuelles actions pour faire échec aux tentatives d’affaiblissement des partis politiques opposants pour faciliter un passage sans difficultés lors des prochaines échéances électorales. L’opposition exige la libération de tous les militants de Lumana détenus arbitrairement par le régime de la Renaissance. « Le respect du fonctionnement régulier des partis politiques et des organisations de la société civile, la libération immédiate des détenus politiques actuellement déportés dans diverses prisons du Niger et contre lesquels il ne pèse aucune charge sérieuse autre que le montage grossier des autorités politiques actuelles qui reconnaissent elles- mêmes là légèreté des preuves retenues contre eux. Nous en appelons à tous les nigériens épris de paix et de justice, soucieux de l’unité nationale et de la sauvegarde de la Démocratie et de la République de se mobiliser pour que toutes ces personnes soient libérées dans les plus brefs délais ».
Les trois leaders ont tour à tour intervenus, certains en langue pour expliquer davantage aux participants à cette marche, les tenants et aboutissants de celle-ci, surtout les manœuvres sans lendemain orchestrées par le prince pour rester seul dans la conquête du pouvoir, un pouvoir qui l’aveugle et qu’il veille coute que coute bridger quelques soient les circonstances.
« Hama Amadou, Président du Moden FALumana, intervenant en langue officielle pour détailler les différents points sur lesquels la gestion guriste
intention maléfique pour casser à tout prix l’opposition et l’empêcher de candidater valablement en 2016. Hama est revenu sur la révocation par décret du Maire de Niamey, Oumarou Dogari, parce que tout simplement il est à Lumana et être à Lumana constitue un crime de l’aise majesté.
Ils sont désormais 4, selon Hama, lui, Ousmane, Seyni et même Tandja tiendront tête à ce régime dont les magouilles électorales ont déjà commencé.Seyni Oumarou, intervenant en langue Djerma a salué et remercié tous ceux qui ont effectué le déplacement en vue de faire de cette manifestation une réussite.
Il a également félicité la patience des fonctionnaires de l’opposition arbitrairement affectés dans les contrées les plus lointaines et les operateurs économiques à qui on refuse toute activité normale dans le cadre des marchés publics ou mêmes privés. Selon Seyni, le Président ne s’élève pas au dessus de tous car « il y a des fils qu’il aime et il y a des fils qu’il n’aime pas, ceux qu’il n’aime pas, Dieu les aime » et c’est eux qui triompheront. Et par hasard, ce régime s’accorde à truquer les élections à venir, alors au lieu d’accepter un holdup électoral, vaut mieux que « la mère perde son fils ».
Ousmane, lui, estime que Issoufou a violé son serment en proférant des mensonges grotesques sur l’opposition politique, et qu’ils ne seront plus d’accord avec les basses manœuvres de ce régime tyrannique. Il a par ailleurs tenu à re- mercier tous les militants et patriotes sincères, venus en masse grossir les rangs de cette marche de protestation ».
Les militants étaient tout enthousiasmés par le sacre de leur cadre politique et se disent prêts à répondre à tout mot de l’ARDR quelque le moment où l’endroit. Les jours à venir nous édifierons mais cas même retenez que cette fois-ci, l’ARDR est plus que engagée dans la conquête de ce qui lui revient de droit, c’est-à-dire le pouvoir en vue de l’exercer le plus longtemps possible.

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