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Emplois vert/TIC et développement : Une opportunité pour un développement durable
Publié le mardi 24 juin 2014   |  Le Sahel


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© Autre presse par DR
Emplois vert/TIC et développement : Une opportunité pour un développement durable


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Fidèle à sa tradition de donner un coup de pouce aux différents acteurs de la vie sociale, le Haut Commissariat à la Modernisation de l’Etat, HCME, à l’instar des autres institutions œuvrant pour le bien être de la population notamment la jeunesse a animé le 11 juin dernier, au Palais du 29 juillet, à l’occasion du Forum International Francophone Jeunesse et emplois verts, la thématique les Technologies d’Information et de Communication et développement durable. Un geste qui vise à orienter ces jeunes vers une nouvelle piste propice aux emplois verts à travers les TIC.
Cette rencontre constitue une occasion pour le HCME d’échanger avec les jeunes sur les potentialités qu’offre les TIC pour la création d’emplois verts en Afrique. Selon le conseiller spécial du Haut Commissaire à la Modernisation de l’Etat, M. Abani Abdourazak, les TIC peuvent constituer une alternative formidable dans le cadre de la résorption de la crise d’emplois qui frappe nos pays. L’objectif visé est de créer les emplois verts, durables en s’inspirant des expériences des autres pays mais aussi et surtout de les pérenniser. L’appropriation de ce genre d’initiative reste un devoir pour tous car l’on ne doit pas attendre toujours tout de l’extérieur, notamment à travers les organisations telles que l’OIF ou la Banque Mondiale. En réalité ce sont des initiatives qui peuvent être organisées localement grâce au soutien de tous et avec l’appui des autorités.

Le Conseiller spécial a rappelé que le principe n°9 de la déclaration de Rio stipule que les Etats devraient coopérer ou intensifier le renforcement des capacités endogènes en matière de développement durable en améliorant la compréhension scientifique par des échanges scientifiques et techniques et en facilitant la mise au point, l’adaptation, la diffusion et le transfert de techniques, y compris des techniques nouvelles et novatrices. «Les TIC, c’est aussi un ensemble d’équipements communicant à tous les niveaux. Les différents opérateurs seront en mesure d’optimiser leur outil de production et d’améliorer la qualité de service grâce à la détection des pannes plus rapidement et à distance, à l’automatisation des contrôles, avec comptage précis des soutirages et injonctions dans le réseau. Avec l’avènement des TIC, de nouveaux modèles d’exploitation, des nouvelles méthodes de travail et des modes de vie plus économes en énergie se font jour. Il s’agit d’atteindre un monde intelligent assurant l’inter opérabilité entre les différents systèmes technologiques » a-t-il ajouté.
M. Abani Abdourazak estime que les TIC sont à l’économie de l’immatériel ce que le déploiement de l’électricité a été pour le modèle industriel. «De là, à penser que le nouveau paradigme de développement aurait trouvé, pour sa mise en œuvre, sa révolution technologique, il n’y a qu’un pas » a-t-il souligné.
Il a ajouté que les TIC sont aussi une facilité grâce aux rapprochements et aux échanges qu’ils permettent sans déplacement des personnes donc évitant ainsi les émissions de gaz à effet de serre dues aux transports qui sont infiniment diminuées.
Par ailleurs, aujourd’hui, de très nombreux sites internet donnent au public des informations très techniques sur la dangerosité chimique, sur les mesures de radioactivité nucléaire, des informations sur les déchets nucléaires, permettant ainsi de satisfaire aux exigences de la convention européenne sur l’information et la participation du citoyen en matière d’environnement. Pourtant, reconnait-il, malgré leur succès, ces technologies sont encore très peu utilisées dans les instruments territoriaux du développement durable.
« Une fois maîtrisés ces problèmes environnementaux, il est clair que les TIC participent à la fondation d’une société nouvelle, dans laquelle d’ailleurs la gouvernance en matière de développement durable ou de l’internet reste à inventer.
Gouvernance éminemment mondialisée où les interactions entre le local et le mondial sont permanentes. Gouvernance en réseaux où l’objet de la gouvernance est un bien commun immatériel qui bouleverse nos codes habituels, juridiques, sociologiques et politiques » a conclu M. Abani Abdourazak.

Mamane Abdoulaye

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