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Cinquantenaire de l’Organisation de l’Union Africaine : Reflexion sur l’axe sécuritaire et le renforcement du multiculturalisme en Afrique
Publié le mardi 4 juin 2013   |  Le Sahel




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Voici 50 ans, jour pour jour que l'Organisation de l'Unité Africaine a été créée grâce à la volonté de certaines figures emblématiques de ce vaste continent. Pour célébrer l'âge de maturité de l'Organisation de l'Unité Africaine (OUA), devenue l'Union Africaine, le thème général choisi cette année est : « panafricanisme et renaissance culturelle ». A ce thème, le Centre d'Etudes Linguistiques et Historiques par Tradition Orale (CELHTO) a ajouté le cas de la crise malienne dans le souci de l'adapter aux réalités de l'Afrique de l'Ouest. C'est le directeur de cabinet du ministre d'Etat, ministre des Affaires Etrangères, de la Coopération, de l'Intégration Africaine et des Nigériens à l'Extérieur M. Abdoulaye Mohamadou qui a présidé, vendredi dernier, dans l'amphithéâtre de l'Ecole Normale Supérieure (ENS), l'ouverture des travaux inscrits à l'agenda des manifestations entrant dans le cadre de la commémoration du cinquantenaire de l'Union Africaine.

L'année 2013 marque aussi la décennie de la création de l'Union africaine qui vise à promouvoir une Afrique intégrée, prospère et en paix, dirigée par ses citoyens et constituant une force dynamique sur la scène mondiale. En effet, l'initiative du CELTHO qui a consisté à adapter le thème aux réalités de l'Afrique de l'Ouest montre une fois de plus, le rôle de cette institution dans la recherche de pointe sur les traditions orales africaines et l'ingénierie culturelle. C'est pourquoi, le directeur de cabinet du ministre d'Etat, ministre des Affaires Etrangères, de la Coopération, de l'Intégration Africaine et des Nigériens à l'Extérieur M. Abdoulaye Mohamadou a indiqué que la crise malienne est un cas d'école qui a mérité qu'on l'analyse sur la base des ressorts culturels africains.
C'est peut être ce qui a manqué souvent dans les initiatives relatives aux résolutions des conflits de notre continent. '' Il faut des solutions pérennes qui s'inspirent de nos valeurs culturelles aux crises qui secouent notre continent'', a-t-il précisé. En se situant dans cette perspective, on s'apercevra que dernière le vernis politique qui recouvre ces crises, il y a souvent un arrière plan culturel. Ainsi, la mobilisation spontanée de la Communauté Economique des Etats de l'Afrique de l'Ouest en faveur de la résolution de la crise malienne est un exemple de cette solidarité propre aux sociétés africaines. Le Niger pour sa part a joué un rôle déterminant dans la gestion du problème malien en particulier et sur les questions de paix et de sécurité dans le Sahel en général. En agissant ainsi, ''le Niger ne fait que son devoir vis-à vis d'un peuple avec lequel nous partageons une histoire et des traditions culturelles communes. Les récents attentats d'Agadez et d'Arlit nous rappellent que le terrorisme est une menace transfrontalière'' a-t-il affirmé.
Auparavant, le coordonnateur par intérim du CELTHO, M. Gnaléga Benjamin, a souligné qu'en adaptant la thématique au contexte sous régional, le CELTHO voudrait aussi comprendre davantage les facteurs explicatifs de la crise malienne en réunissant un panel pour éclairer l'opinion sur ce conflit. En parlant du bilan de cette organisation sous régionale, il a précisé que celui-ci est mitigé dans la mesure où quand on veut s'unir, il y a toujours des difficultés sous-jacentes aux ambitions. Il y a bien évidemment des aspects positifs de ce bilan comme l'abolition de l'apartheid et la résolution des nombreuses crises avec l'OUA et ensuite la création de l''Union Africaine.
Toutefois, il reste encore de nombreux défis auxquels nous devons répondre. Ce sont par exemple l'intégration économique ; politique et historique. C'est dire que le chemin est encore long à parcourir. Tout cela,'' ne doit pas nous désespérer parce que l'Afrique a engrangé des résultats appréciables'', a-t-il ajouté. Par ailleurs, la relance de cette organisation passe incontestablement par la mise sur pied d'un axe hautement stratégique qui est la sécurité. L'importance de cette dernière s'est imposée avec la création au sein de l'UA, d'un département de sécurité et paix pour examiner toutes les questions qui y sont liées.
Il faut ajouter que dans le cadre de cette célébration, une réception a été donnée, vendredi dernier, à Niamey. Le ministre de la Jeunesse, des Sports et de la Culture, M. Hassane Kounou, a rehaussé de sa présence ces festivités organisées par le Centre d'Etudes Linguistiques et Historiques par Tradition Orale.

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