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Pèlerinage à la Mecque : les pays africains adoptent une déclaration dite « de Niamey »
Publié le mercredi 25 juin 2014   |  Agence Nigerienne de Presse




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Niamey- Une quinzaine de pays africain et des institutions sous régionales et internationales, réunis lundi et mardi à Niamey, ont adopté, une déclaration dite « de Niamey », cadre, désormais approprié pour des discussions avec les autorités saoudiennes en vue d’une bonne organisation du pèlerinage à la Mecque.

Au cours d’une conférence régionale « des pays africains du sud du Sahara », en vue de réfléchir sur les voies et moyens pour un bon pèlerinage annuel aux lieux saints de l’Islam » de leurs ressortissants qui a pris fin mardi, les participants disent être convaincus que la résolution de certains problèmes que rencontrent les pèlerins, nécessite un dialogue constant et soutenu avec les autorités du Royaume d’Arabie Saoudite, en particulier les institution en charge du hadj que sont le ministère du hadj et les Muassassat.

Convaincus de la nécessité de mise en commun de leurs énergies et de leurs intelligences pour résoudre certains problèmes cruciaux, notamment celui du transport aérien, les participants à la conférence décident de la création d’un mécanisme de dialogue entre eux, d’une part, et avec les autorités saoudiennes d’autre part, dénommé COPASHO.

Ils invitent ainsi les organisations internationales, notamment l’Organisation de la Coopération Islamique (OCI), l’Union Africaine (UA), la CEN-SAD, la CEDEAO, la CEMAC et l’UEMOA à accompagner cette initiative.

Ils ont décidé de confier au Niger le secrétariat pour le suivi de recommandations de Niamey et décidé de la tenue de la prochaine conférence en Cote d’Ivoire à une date qui sera arrêtée d’un commun accord.

Cette conférence, rappelle-ton, visait à institutionnaliser une approche régionale de l’organisation du hadj et de la oumra, favoriser le partage d’expériences des mécanismes et politiques en matière d’organisation du hadj et de la oumra, notamment dans les domaines d’encadrement, de formation, de transport et d’hébergement.

Elle vise également à créer un cadre juridique favorable à l’établissement de partenariat entre les structures publiques en charge de l’organisation du hadj et de la oumra et les prestataires de service.

Sous le thème : « organisation efficiente d’un hadj mabrouk à la satisfaction générale des pèlerins des pays participants », cette conférence, la première du genre, est organisée par le Commissariat nigérien à l’organisation du hadj et de la oumra (COHO).

Le premier ministre nigérien Brigi Rafini qui présidait l’ouverture de cette conférence, a déclaré que le pèlerinage à la Mecque est le plus grand rassemblement des musulmans au monde.

« Des milliers de pèlerins guidés par leur foi, convergent chaque année vers les lieux Saints de l’Islam et c’est pour faciliter l’accomplissement de ce rite que les autorités nigériennes ont crée le Coho, qui est de nos jours un interlocuteur crédible des autorités saoudiennes ».

« C’est une structure importante qui mérite notre attention, au regard du travail important qu’elle accomplit », a ajouté le premier ministre nigérien.

Pour sa part, le Haut Commissaire Cheikh Elhadj Bello Garba a souligné que « le hadj est un événement mondial qui regroupe des milliers des fideles musulmans ».

« Si les moyens techniques et technologiques ont rendu le hadj moins contraignant, il n’en demeure pas moins que le hadj pose des défis énormes au regard de nombre important de pèlerins », a relevé le Haut Commissaire nigérien au hadj et à la Oumra.

Il a saisi cette occasion pour rendre un hommage aux autorités saoudiennes pour les travaux de voirie entrepris autour des lieux de culte, afin de rendre facile, l’accomplissement de ce pilier de l’islam.

Cheikh Bello Garba a affirmé que « aller à la Mecque est une aspiration légitime qui ne devrait rencontrer aucune contrainte », avant d’ajouter que « notre préoccupation est de réussir le hadj, en créant les conditions pour un bon séjour des pèlerins, à travers un échange cordial avec les autorités saoudiennes ».

Ont pris part à la conférence de Niamey, le Benin, le Burkina Faso, le Cameroun, la Cote d’Ivoire, le Ghana, la Guinée, le Niger, le Nigeria, le Sénégal, le Tchad et le Togo.

Autre des institutions sous-régionales, la CEDEAO et l’UEMOA y avaient également pris part.

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