Revue annuelle conjointe de performance du Portefeuille Niger-Banque Mondiale : Pour l’amélioration des projets et programmes financés par la Banque Mondiale au Niger #aNiamey

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Revue annuelle conjointe de performance du Portefeuille Niger-Banque Mondiale : Pour l’amélioration des projets et programmes financés par la Banque Mondiale au Niger

Publié le jeudi 26 juin 2014 | Le Sahel

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Revue annuelle conjointe de performance du Portefeuille Niger-Banque Mondiale : Pour l`amélioration des projets et programmes financés par la Banque Mondiale au Niger

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Le ministre d'Etat, ministre du Plan, de l'Aménagement du Territoire et du Développement Communautaire, M. Amadou Boubacar Cissé, a présidé samedi dernier au Palais des Congrès de Niamey, la cérémonie d'ouverture de la revue annuelle conjointe de performance du Portefeuille Niger-Banque Mondiale. C'était en présence de membres du gouvernement, du directeur des Opérations de la Banque Mondiale pour le Niger M. Paul Noumba, du représentant résident de la Banque Mondiale au Niger, M. Nestor Coffi, et de plusieurs invités.
La revue de performance du portefeuille des projets financés par la Banque
Mondiale, appelée ''CPPR'', est un des mécanismes de suivi de la mise en œuvre du portefeuille, et en même temps une opportunité de communication stratégique dont l'objectif principal est de conforter la pertinence et l'efficience des interventions de la Banque Mondiale. Elle se veut un forum et une opportunité d'échange, d'analyse critique, d'information, et d'enrichissement mutuel qui permette de faire l'état de mise en œuvre des recommandations de la revue précédente et d'échanger sur les perspectives du portefeuille et les mesures de simplification et de modernisation des opérations de la Banque Mondiale.
Dans son mot introductif, le ministre d'Etat, ministre du Plan, de l'Aménagement du Territoire et du Développement Communautaire, M. Amadou Boubacar Cissé, a d'abord rappelé que conformément aux engagements pris par la Banque Mondiale lors de la Table-ronde de Paris, l'institution a approuvé, le 30 avril 2013, le Cadre de Partenariat Stratégique (CPS) 2013-2016 pour un montant de 800 millions de dollars, soit environ 400 milliards de francs CFA. Cet engagement vise essentiellement à aider le Niger à renforcer la base macroéconomique ; à améliorer le climat d'investissement et l'accès au financement afin de renforcer la croissance résiliente ; à améliorer la productivité agricole et la commercialisation de quelques produits agricoles ; et enfin à promouvoir une agriculture moins dépendante des aléas naturels.
Depuis l'approbation, par le Conseil d'Administration de cette Stratégie de Partenariat le 30 avril 2013 précise-t-il, neuf nouveaux projets ont été approuvés pour un montant d'environ 495,6 millions de dollars.
Ainsi, le portefeuille actuel de projets se compose, a dit le ministre d'Etat, de quatorze projets actifs représentant près d'un milliard de dollars US d'engagement (992 millions de dollars US) dont 303 millions de dollars US sous forme d'appui régional avec un taux de décaissement cumulé de 29% au 30 mai 2014. A cela, il faut ajouter trois projets en instance de démarrage d'un montant de 216 millions de dollars US, dont deux seront mis en vigueur dans les prochaines semaines.

Les opérations financées par la Banque Mondiale couvrent plusieurs secteurs prioritaires tels que le développement rural, l'éducation et la santé, le secteur public, le développement urbain, l'eau et l'assainissement, le transport, les mines et le secteur privé. ''Il convient de préciser que ce portefeuille est également complété par une série d'études analytiques dans les domaines de la pauvreté, du développement rural, du changement climatique, de l'énergie, du développement du capital humain, des mines etc., et d'appuis sous forme de fonds fiduciaires destinés aux ministères techniques ou à des ONG '' , a-t-il ajouté.
En outre, le ministre d'Etat a indiqué que le gouvernement de la République du Niger apprécie hautement les résultats atteints dans plusieurs domaines dans le cadre de la mise en œuvre des projets et programmes financés par la Banque Mondiale.
''Nonobstant ces résultats positifs enregistrés, il faut cependant relever l'existence de plusieurs préoccupations dans la mise en œuvre des projets et programmes, liées en particulier à la faiblesse du taux d'absorption des crédits d'investissement'', a-t-il ajouté. C'est conscient de cette situation que le gouvernement a engagé une réflexion en vue d'identifier les pesanteurs et les goulots d'étranglement limitant la capacité
d'absorption des crédits d'investissement, en vue d'y remédier. Un certain nombre de textes ont été adoptés par le gouvernement concourant à atténuer les difficultés internes et externes liées à la mise en œuvre de certaines procédures en vue de réduire les délais moyens pour chacune des étapes du cycle d'investissement au Niger. Dans cette démarche, le Gouvernement s'est également engagé dans un processus de décentralisation de la chaîne de dépenses avec la création des directions de passation des marchés dans tous les ministères.
Auparavant, le directeur des Opérations de la Banque Mondiale pour le Niger, M. Paul Noumba, a indiqué que le portefeuille de la Banque Mondiale pour le Niger, qui n' a cessé de croître depuis ces trois (3) dernières années, est passé de 400 millions dollars US en 2011, à près d'un milliard de dollars US aujourd'hui, soit une augmentation de 150% en l'espace de trois ans seulement.
Après une journée d'échanges, les travaux de la revue annuelle conjointe de performance du portefeuille Niger-Banque Mondiale ont pris fin samedi dans l'après-midi. Et c'est le secrétaire général du Ministère du Plan, de l'Aménagement du Territoire et du Développement Communautaire, M. Abdou Souley, qui a présidé la cérémonie de clôture. A l'issue des travaux, les participants ont formulé des recommandations en vue d'améliorer l'efficacité des projets financés par la Banque Mondiale au Niger. En clôturant les travaux, M. Abdou Souley s'est réjoui des résultats atteints par la revue, avant de réaffirmer l'engagement de son département ministériel à assurer le suivi nécessaire des recommandations issues de ces travaux.

Laouali Souleymane

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