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23ème Sommet des Chefs d’Etat et de gouvernement de l’Union Africaine à Malabo, en Guinée Equatoriale : Les dirigeants africains au chevet de l’agriculture du continent
Publié le mardi 1 juillet 2014   |  Agence Nigerienne de Presse


Crise
© AFP par DR
Crise au Mali : clôture du 42eme sommet des chefs d’Etats de la Cedeao à Yamoussoukro
Jeudi 28 février 2012, Yamoussoukro. Les Chefs d’Etat de la sous-région se sont réunis durant 48 heures dans la capitale ivoirienne pour plancher sur la crise au Mali.


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Le 23ème Sommet ordinaire des Chefs d’Etat et de gouvernement de l’Union Africaine s’est ouvert, Jeudi dernier dans la matinée à Malabo, en Guinée Equatoriale, en présence du Président de la République Issoufou Mahamadou et de nombreux de ses pairs africains, ainsi que du Secrétaire général des Nations Unies Bann Ki-Moon.


Arrivé, jeudi dans la matinée, le Chef de l’Etat nigérien a été fortement ovationné par des groupes d’animation déployés en grand nombre qui rivalisaient de talent. Le Président Issoufou Mahamadou a été accueilli avec tous les honneurs officiels réservé à un chef d’Etat de son rang. Chants, danses, long cortège de voitures de luxe de toutes marques, ont rythmé le passage du Chef de l’Etat nigérien, de l’Aéroport international à la somptueuse salle de conférence où l’attendaient déjà plusieurs Chefs d’Etat africains, certains venus la veille.




A l’Ouverture de la Conférence, plusieurs dirigeants africains et des invités d’honneur des autres continents se sont succédé à la tribune, pour plaider la cause d’une Afrique de plus en plus en proie à l’insécurité alimentaire, aux conflits, au terrorisme et aux maladies. On peut signaler les interventions remarquées du président en exercice de l’Union Africaine, le mauritanien Mohamed Ould Abdel Aziz, fraichement réélu pour un second mandat de cinq ans à la magistrature suprême de son pays, celle d’un autre dirigeant africain, non des moindres, le nouveau président égyptien Abdel Fatteh Al Sissi, dont le pays reprend sa place à l’Union Africaine, après sa suspension suite au coup d’état militaire contre le président Mohamed Morsi, il y a juste un an.


Tous ces orateurs ont plaidé en partie, pour la consolidation de la paix, la lutte contre le terrorisme et le développement du continent à travers la réalisation d’une autosuffisance alimentaire. Deux autres interventions remarquées ont ponctué l’ouverture de cette grande rencontre continentale de Chefs d’Etat et de gouvernement. Il s’agit de celle du Président du pays hôte du Sommet, le Chef de l’Etat équato-guinéen Obiang Téodoro Nguema et celle du Secrétaire général des Nations Unies Ban Ki-moon. Ce dernier s’est longuement étendu sur les différents conflits qui déchirent le Continent africain.


« Nos deux organisations collaborent de plus en plus étroitement dans le domaine de la prévention et du règlement des conflits. Nous soutenons l’action menée pour que l’architecture africaine de paix et de sécurité devienne pleinement opérationnelle», a promis le Secrétaire général de l’ONU. Faisant le tour des pays ayant connu des dysfonctionnements dans leur mode de gouvernance démocratique, le SG de l’ONU a souligné que son institution a favorisé une transition démocratique pacifique en guinée Bissau et aidé à rétablir l’ordre constitutionnel à Madagascar.


En Somalie, devait-il poursuivre, l’Union Africaine, l’Autorité inter-gouvernementale pour le développement (IGAD) et l’ONU, soutiennent fermement le gouvernement, puisqu’il met en œuvre le programme ambitieux qui doit conduire à des élections en 2016 et prévoit notamment une révision de la constitution et la création d’Etats fédérés. «Je rends hommage à l’Amisom et à l’Armée nationale somalienne pour leurs courageux sacrifices », devait-il indiquer.


Parlant du Sahel, il a affirmé compter sur la communauté internationale pour appuyer la stratégie intégrée de l’ONU pour la paix et le développement durable. «Au Mali, des progrès ont été faits depuis l’élection du président Keita. J’exhorte les autres signataires à se réunir immédiatement et sans conditions préalables pour négocier une paix durable », a-t-il encouragé.


Parlant de la situation en République Démocratique du Congo, Ban Ki-moon a salué la détermination des pays de la sous-région qui s’efforcent d’écarter la menace que représentent les groupes rebelles, dont les FDLR, l’ADF et le M-23. «Mais de nombreux rebelles et personnes soupçonnées de crimes graves échappent à la justice en passant d’un pays à l’autre », a-t-il déploré. Après la longue cérémonie solennelle d’ouverture, les Chefs d’Etat et de Gouvernement avaient entamé les travaux à huis-clos autour notamment du thème principal du sommet : «Année de l’Agriculture et de la Sécurité Alimentaire ».


Dans l’après-midi, le Président de la République Issoufou Mahamadou avait pris part activement au débat sur «l’Agriculture et la Sécurité alimentaire». Son intervention a été fortement appréciée par ses pairs et les représentants des organismes internationaux pour la nouvelle voie de lutte contre l’insécurité alimentaire et la famine que s’est tracée le Niger, à savoir l’initiative 3N (les Nigériens nourrissent les Nigériens, devenue désormais un programme allié des bailleurs de fonds.


Dalatou Malam Mamane, envoyé spécial de l’ANP



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