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L’acharnement contre Hama Amadou s’intensifie
Publié le samedi 5 juillet 2014   |  Le Courrier


Le
© Autre presse par DR
Le President Hama Amadou, président du Bureau Politique National, Président du parti à l’occasion du Congrès Extraordinaire du MODEN/FA LUMANA-AFRICA


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Débarquer le Premier ministre afin de le fragiliser pour les élections présidentielles de 2009 Après le document de « Stratégies de déstabilisation du Premier ministre » Hama Amadou, sous le deuxième mandat de Tandja Mamadou, nous assistons aujourd’hui à la mise en oeuvre des stratégies de déstabilisation du président de l’Assemblée nationale, le président du Moden- FA/Lumana Africa. Des membres de l’exécutif nigérien, sans aucun souci pour la séparation et l’équilibre des trois (3) pouvoirs, se sont à plusieurs reprises époumonés sur les médias en promettant de « débarquer Hama Amadou de son perchoir », de « l’isoler et de le traiter comme tel ». « L’isoler et de le traiter comme tel », propos tenus par Hassoumi Massoudou, ministre de l’intérieur, dans la droite ligne des propos tenus par Mahamadou Issoufou qui demandait auparavant à Tandja Mamadou : « Aide-moi à me débarrasser de Hama ». Des propos dangereux et attentatoires à la vie et à l’intégrité physique de la personne de Hama Amadou, sans que le procureur lève le petit doigt pour ouvrir une information judiciaire. Soit dit en passant. Dans notre précédente livraison, nous avons publié des éléments de ce document élaboré et mis en oeuvre par le clan anti-Hama sous la 5ème République, dont le point culminant a été sans nul doute la 5ème motion de censure contre son gouvernement, déposée le 29 mai 2007.

Discutée et votée le 31 mai, cette 5ème motion finit par emporter celui-là même qui détient le record de longévité à la tête d’un gouvernement au Niger. Aboutissement de ce document dont l’objectif principal était de « débarquer le Premier ministre de son poste avant les élections municipales afin de le fragiliser pour les élections présidentielles 2009 ». La seule raison de cette motion de censure, n’était donc pas ce qui était contenu dans le texte de la motion, mais les échéances électorales de 2009. Le contexte était justifié ainsi : « le schéma pour l’éjecter par l’affaire MEBA s’est soldé par un échec car sa culpabilité n’a pas pu être prouvée…à l’Assemblée nationale et, en dépit du travail préalable formidable ». Motion de censure, mise en accusation devant l’Assemblée nationale pour des affaires montées de toutes pièces, incarcération à la prison de haute sécurité de Koutoukalé pendant 11 mois, ont constitué la suite de la motion de censure du 31 mai 2009. 2014 : Mahamadou Issoufou : « Aide-moi à me débarrasser de Hama » ; Hassoumi Massoudou : « on va l’isoler et le traiter comme tel ». Le parachèvement du travail, commencé sous la 5ème République, autrement la neutralisation politique et même physique de Hama Amadou, est remis sur la table depuis le départ du Moden Lumana de la MRN, mouvance au pouvoir. Les indices sont nombreux et probants, comme dirait l’autre. Il s’agit, par la propagande, la délation et la calomnie, en fait tous les moyens qui s’offrent aux guristes, les camarades marxistes se revendiquant staliniens au 21ème siècle, de détruire l’homme d’Etat qu’est Hama Amadou. Le ton était donné par Mahamadou Issoufou, président de la République et Chef de l’Etat, au cours d’un entretien avec l’ancien président Tandja Mamadou. Aux dires de l’ancien président de la République, pendant que Lumana et le PNDS étaient encore ensemble, Mahamadou Issoufou lui a demandé de « l’aider à se débarrasser de Hama ».

Propos graves pour un chef de l’Etat, et passibles de poursuites judiciaires devant les juridictions compétentes. Le procureur de la République, au lieu d’ouvrir des enquêtes sur de faux dossiers, comme celui de la soit disant attaque du domicile de Ben Omar, pour faire plaisir aux princes, ferait mieux d’ouvrir une enquête sur le second aspect de l’enregistrement des causeries de Tandja avec des amis qu’il a reçus chez lui. Comment le chef de l’Etat compte-t-il se débarrasser de Hama ?Qu’est-ce que La suite des évènements nous donne une idée assez claire de la manière dont les camarades veulent finir avec Hama Amadou. Coup de feu sur sa résidence, retrait de tous les éléments de sa sécurité pour mieux l’isoler, arrestations arbitraires et massives des militants de Lumana (pour l’esseuler) sous de chefs d’accusations ridicules, motion de défiance mais chaque fois reportée parce que les députés ne la voteront pas, blocage des travaux de l’Assemblée nationale suivi d’une minable propagande pour faire porter, en vain, le chapeau à Hama Amadou. Mais tout le monde a compris. Après l’échec de toute cette minable politique, menée par d’incompétents notoires et de prédateurs invétérés de deniers publics, les mêmes individus s’attaquent désormais aux enfants et aux épouses de Hama Amadou, dans l’unique but de l’affaiblir avant les élections de 2016, comme ce fut le cas pour 2009. Cette affaire dite de « bébés trafiqués » ne vise pas à faire éclater une quelconque vérité, parce que la vérité n’intéresse nullement la minable et incompétente équipe aux commandes de l’Etat. Un tel acharnement contre un homme, pendant plus de deux décennies, au moment où les populations nigériennes sont assaillies de toutes parts par des difficultés de tous genres, ne s’explique pas. Il frise l’irrationalité la plus sordide et dévoile tout la lâcheté doublée d’un complexe d’infériorité de tous ceux qui s’activent à vouloir détruire politiquement, et même physiquement un adversaire politique, avec de faux dossiers et le pouvoir détourné de l’Etat.

Gassarou

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