Incident à la Compagnie Police secours : des jeunes lycéens se font tirer dessus #aNiamey

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Incident à la Compagnie Police secours : des jeunes lycéens se font tirer dessus

Publié le dimanche 9 juin 2013 | Le Monde d’Aujourd’hui

© Autre presse par DR
M. Marou Amadou, Ministre de la justice, garde des sceaux, Porte-parole du Gouvernement

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Selon un communiqué du ministre de la justice, garde des Sceaux et porte parole du Gouvernement, M. Marou Amadou, un 4X4 de marque Mitsubishi avec des vitres teintées a essuyé des tires des agents assurant la sentinelle à la compagnie police secours.

Selon le ministre, ce véhicule ayant à son bord quatre occupants faisait des va-et-vient au tour d’un lieu sécurisé et en dépit des sommations d’usage, le conducteur avait refusé de s’arrêter. Ces tires ont occasionné un (1) mort, un blessé et les deux autres personnes mises en garde à vue. De source concordante, les occupants de ce véhicule ne sont autres que des fils à papa, ces genres d’enfants gâtés dont le sport favori se résume en parades dans la ville de Niamey à bord de grosses cylindrées, histoire de faire exhibition de leur aisance.

Dans leurs folies, ces jeunes, généralement adolescents osent tout et souvent sont à l’origine de certains accidents graves de la circulation qui endeuillent de familles. Assurés de la couverture parentale (puisque leurs parents sont soit des personnalités politiques, des directeurs généraux ou des puissants opérateurs économiques), ils sentent intouchables et se livrent à des folies les plus inouïes.

Tenez, il est rapporté que dans le quartier Bobiel de Niamey, un groupe de jeunes se livrent chaque après midi à des scènes de cascades et autres jeux à bord des véhicules, au point où ils ont fait tué des paisibles citoyens. Pour le cas de la compagnie de police secours, comment comprendre une telle attitude, surtout dans un milieu sécurisé, alors même que les exigences du moment (l’insécurité) exige de tout un chacun un respect scrupuleux des injonctions de la sentinelle.
C’est pour ainsi dire qu’il est temps que ces cas soient pris au sérieux et leur réserver un traitement idoine.

O.M.

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