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Atelier national de validation de la seconde édition de la stratégie nationale et plan d’actions sur la diversité biologique : Un document de référence sur la diversité biologique
Publié le vendredi 11 juillet 2014   |  Le Sahel


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© LeMonde.fr par DR
Atelier national de validation de la seconde édition de la stratégie nationale et plan d`actions sur la diversité biologique


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Un atelier national de validation du Projet de stratégie nationale et plan d'actions sur la diversité biologique (2ème édition) a ouvert ses travaux hier matin à Niamey. L'atelier, qui durera deux jours, sera une occasion pour les participants venus de presque toutes les régions du pays, d'approuver le document de la strategie nationale et les plans d'actions sur la diversité biologique. Ces séances techniques sont soutenues financièrement par le Fonds pour l'Environnement Mondial (FEM) et le Programme des Nations Unies pour l'Environnement (PNUE). C'est le directeur de cabinet adjoint du Premier ministre, M. Abdelkader Aghali, qui a présidé l'ouverture des travaux.

La diversité biologique constitue le support essentiel de la vie, elle doit être préservée et utilisée de manière durable. C'est pourquoi, a expliqué le directeur de cabinet du Premier ministre, la convention sur la diversité biologique, qui est l'une des plus grandes conventions au monde, a demandé en son article 6, à tous les pays parties, d'élaborer, de mettre à jour, ou de prendre en compte dans les documents de planification existants, un programme sur la diversité biologique en vue de faire face à la perte des écosystèmes, des espèces et des ressources génétiques constatée ces trente dernières années.

Le Niger a élaboré sa première stratégie en la matière depuis 1998, avec le concours de toutes les parties prenantes. La révision des stratégies nationales a été recommandée par la dixième conférence des parties à la convention sur la diversité biologique, à l'issue de l'adoption d'un nouveau plan stratégique 2011-2020, afin de relever les défis majeurs de la perte de la diversité biologique. ''Le présent projet a le mérite de prendre en compte tous les secteurs de la diversité biologique et d'attribuer une place de choix aux changements climatiques pour tenir compte du contexte actuel et des réalités de notre pays'', a souligné M. Abdelkader Aghali. C'est dire, a-t-il soutenu, que la synergie d'actions entre les différents acteurs est un paramètre important dans la mise en œuvre de ce document de référence. Aussi, conformément au plan stratégique 2011-2020 de la convention et ses vingt objectifs d'Aichi, le Niger a défini des objectifs nationaux déclinés en plans d'actions ambitieux mais réalistes qui vont contribuer à la réalisation des objectifs du Programme de Renaissance du Niger initié par le Président de la République, SE Issoufou Mahamadou.

Le secrétaire exécutif du CNEDD, Dr Kamaye Maazou, a de son côté rappelé que l'élaboration de la stratégie nationale et du plan d'actions sur la biodiversité est un projet participatif qui a vu la très grande mobilisation des membres de la commission technique créée en 2006. Cette commission est l'une des plus dynamiques au sein du CNEDD. Cela se démontre, a-t-il dit, à travers ce document qui est soumis à l'approbation de l'assistance. Il a exhorté les membres de la commission à aller de l'avant et les a remerciés pour leur abnégation et leur dévouement.

Quant au conseiller du CNEDD, M. Boukar Attari, il est largement revenu sur l'élaboration du projet et a succinctement présenté la commission. ''Sans la diversité, il n'ya rien, on ne peut pas manger, on ne peut pas boire, c'est pourquoi il faut conserver la biodiversité. Malheureusement, ces dernières années, on a constaté une perte de la diversité. Il faut faire quelque chose, et c'est la raison d'être du document de référence. Chaque ministère ou chaque institution concernée va mettre en œuvre sa parcelle de responsabilité pour que, d'ici 2020, on puisse apporter notre contribution à la conservation de la diversité biologique'', a-t-il enfin souhaité.

Aïssa Abdoulaye Alfary

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