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Affaire dite des «bébés importés» : La piste du divorce prospectée
Publié le mercredi 16 juillet 2014   |  L’Evénement


Bébés
© AFP par BOUREIMA HAMA
Bébés nés à la maternité de Niamey
NIGER, Niamey : Babies are seen in incubators at the maternity of Niamey on April 24, 2014. Niger`s government and humanitarians fight against the very high maternal mortality in Niger, a poor country with the highest fertility in the world.


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Le feuilleton sur les «Bébés importés » est toujours sous les feux de la rampe. Après l’arrestation, il y a plus de cela deux semaines, de plusieurs couples nigériens mis en cause dans ce trafic des bébés importés du Nigeria, les regards sont actuellement tournés du côté de certains gros bonnets, présumés accusés, dans la même affaire de «supposition d’enfants ».

Selon nos sources, quelques unes des personnalités attendues de pied ferme par les juges auraient envisagé la piste de divorce afin de prouver leur innocence dans une affaire aussi grave que celle d’importation d’êtres humains.

Nos informations indiquent cette éventualité dans les milieux proches des épouses desdites personnalités qui veulent échapper à la justice pendant que d’autres époux pris dans la même affaire dorment en prison depuis bientôt trois semaines. Cette politique de deux poids deux mesures de notre justice n’a pas laissé indifférent les nigériens qui s’interrogent si ces personnalités, présumées accusées, sont au dessus de la loi ?

C’est pourquoi, l’ouverture même d’une procédure de divorce ne saurait enterrer une telle affaire ou mettre un terme à la poursuite judiciaire engagée par le procureur. A moins donc de tordre le cou au droit et aux lois de la République, le divorce n’est pas constitutive de preuve suffisante pour clamer son innocence et ne doit pas en principe avoir un effet rétroactif sur la procédure judiciaire.

Dans cette affaire, si réellement les époux sont de bonne foi, ils auraient dû demander ce divorce en amont, c’est-à-dire au moment où leurs épouses avaient engagé le processus d’acquisition des bébés.

En outre, le fait de vouloir quitter leurs épouses à l’étape actuelle de l’enquête est une véritable insulte vis-à-vis de la justice et des nigériens. L’on est en droit de se poser de quel genre de divorce s’agit-il ?

Une telle hypothèse de divorce ne fera que davantage montrer à la face du inonde le vrai Visage de ces hommes d’Etat qui passent le clair de leur temps à parler des droits de l’homme et de la défense de la démocratie.

Moussa AKSAR

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