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Sénat : L’élection du bureau attendu demain mardi 11 Juin 2013
Publié le mardi 11 juin 2013   |  Le Messager


Sénat
© Autre presse par DR
Sénat : L’élection du bureau attendu demain mardi 11 Juin 2013


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La session de plein droit du sénat ouverte mardi 14 mai dernier tend vers sa fin. Après l’adoption du projet de règlement intérieur par les sénateurs en séance plénière du vendredi 24 mai, et son toilettage par la Cour suprême siégeant comme Conseil constitutionnel, on attend plus que le décret de promulgation de ladite loi par le président de la République. Mais en attendant, des sources crédibles annoncent pour demain mardi, l’élection des membres du bureau de l’auguste chambre. Il faudra au total élire 17 sénateurs dont un président, un premier vice-président, quatre secrétaires et huit questeurs. Les sénateurs retournés dans leurs fiefs sont en train de rejoindre la capitale politique par vagues. Mais les spéculations vont déjà bon train sur les noms des personnes qui pourraient être portées à des postes de responsabilité au sénat. Le nom de Peter Mafany Musonge est sur toutes les lèvres au sein des sénateurs du Rassemblement démocratique du peuple camerounais (Rdpc). Des instructions auraient même été déjà données par « l’homme lion ». Nos sources indiquent que cet ancien Premier ministre originaire de la région du Sud–Ouest pourrait être président du sénat.
Le poste de président du groupe parlementaire Rdpc pourrait ainsi être attribué à Thomas Tobbo Eyoum, ancien député et ex-délégué du gouvernement auprès de la communauté urbaine de Douala. Ce dernier, on le sait, a été choisi pour présider la commission de 25 membres ayant passé au peigne fin le projet de règlement intérieur du sénat. Mais les spéculations enflent toujours sur l’appartenance politique de celui qui pourrait être premier vice-président du sénat. D’aucuns estiment que ce poste reviendra de droit au Social democratic front (Sdf), alors que d’autres attribuent ce poste au parti du flambeau et deux vice-présidents au Sdf. Dans tous les cas, les élections qui se tiendront probablement mardi prochain permettront de voir clair sur la configuration du bureau du sénat. Seulement, il y a des postes pour la majorité des sénateurs, car le règlement intérieur prévoit la responsabilisation de 51 sénateurs sur les 100.
Session de juin
La session ordinaire de juin est très attendue à l’hémicycle du palais des verres de Ngoa-Ekélé. Surtout qu’elle se tiendra concomitamment avec les sénateurs et les députés à l’Assemblée nationale. D’ores et déjà, l’on parle d’une éventuelle révision de la Constitution. Pour qu’elle soit conforme à la navette parlementaire. Car la Constitution en ses articles 14 et 16 recommande que l’année ait trois sessions ordinaires de 30 jours chacune. Mais cela est pratiquement impossible, compte tenu des contours de la navette parlementaire des projets et propositions de loi admis à l’Assemblée nationale. « Lorsqu’un projet de loi ou une proposition de loi arrive à l’Assemblée, il est étudié par les députés, adopté et envoyé au sénat qui le réexamine avant de le renvoyer aux députés pour adoption définitive. Alors si un projet de loi arrive le premier, la conférence des présidents le juge recevable le deuxième jour et l’envoie en commission. On l’étudie en commission en deux jours. Puis on donne deux jours aux rapporteurs pour rédiger le rapport. Cela fait six jours. Le septième jour, on discute et adopte en plénière. Puis on l’envoie au sénat le huitième jour. Si le sénat prend le même temps, on se retrouvera à 16 jours, pour une seule loi, alors que la session dure trente jours. Vous voyez que la navette parlementaire ne peut pas être opérante », explique un député à l’Assemblée nationale.
Compte tenu du cafouillage qui entoure le calendrier électoral dont Paul Biya est le seul maître, il est fort probable que les primaires ne soient pas organisées dans plusieurs formations politiques en vue des législatives et des municipales. Car la loi donne seulement 15 jours aux candidats pour déposer leurs dossiers de candidatures à Elecam. Les dégâts de cet empressement ont été visibles lors des élections sénatoriales, surtout au sein du Rassemblement démocratique du peuple camerounais. Car pour les 360 communes que compte notre pays, il faudra au moins un millier de listes à étudier par le Comité central du Rdpc. De quoi donner des insomnies à Jean Nkuété, le ministre secrétaire général du comité central de ce parti.
Toutefois, l’élection du bureau du Sénat attendue demain Mardi 11 juin 2012 ne peut se tenir que si le président de la République promulgue la loi portant sur le règlement intérieur du Sénat ce jour, 10 juin 2013. Ce qui conforterait la crédibilité des sources du Messager.

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