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Comment Iya Mohammed et Tombi à Roko ont voulu vendre le Cameroun
Publié le mardi 11 juin 2013   |  Aurore Plus


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© Autre presse par DR
Comment Iya Mohammed et Tombi à Roko ont voulu vendre le Cameroun


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I- La vrai-fausse menace de la FIFA
Dans une correspondance du 31 mai 2013, Jérôme Valcke, Secrétaire Général de la Fédération Internationale de Football Association (FIFA), s’invite pour la seconde fois consécutive dans la crise qui secoue la Fédération Camerounaise de Football (FECAFOOT). Moins virulente que la première lettre du 8 mai 2013, qui demandait au Ministre des Sports et l’Education Physique (MINSEP), Adoum Garoua de laisser poursuivre le processus électoral interrompu quelques semaines plus tôt, à la suite de son interdiction. Cette fois, le SG de la FIFA, pas dupe, a plutôt surfé sur les mots, en se montrant très prudent. Mais les dirigeants de la FECAFOOT ont vite fait d’orchestrer une manipulation avec l’aide d’une certaine presse qui y émarge, dans le but de présenter cela comme un ultimatum à l’endroit du Gouvernement camerounais.

Une manipulation très vite éventrée dès que la correspondance de la FIFA a été mise à la disposition de la véritable presse. En parcourant celle-ci, qui fait suite à celle à lui précédemment adressée par le Secrétaire Général de la FECAFOOT, Tombi à Roko qui pourtant n’a pas compétence en pareille circonstance, tant il est vrai que de telles prérogatives sont dévolues au Président de la FECAFOOT. Preuve s’il en était besoin que les dirigeants sortants de la FECAFOOT ont violé le motus vivendi instruit par le Premier Ministre à la sortie de la réunion du 24 mai 2013 au soir. Réunion au cours de laquelle Philémon Yang avait demandé à lya Mohammed de reporter les élections de la FECAFOOT au regard du climat de haute tension. Ce qui a été fait. Il était alors question que le Président «déchu», lya Mohammed, assume cette annulation afin de ne pas faire porter la responsabilité au Gouvernement.
Une omerta violée par les dirigeants de la FECAFOOT qui ont vite fait de saisir la FIFA pour incriminer le Gouvernement, et demander à l’instance faîtière du football mondiale de voler à leur secours. Un lobbying qu’ils sont allés renforcer lors de leur séjour en Ile Maurice contre espèces sonnantes et trébuchantes. Car la FIFA est la seule bouée de sauvetage sur laquelle les dirigeants de la FECAFOOT peuvent encore s’agripper pour espérer un impossible maintien. Conscient que la fonction de Secrétaire Général de la FIFA ne saurait se substituer à quelque organe juridictionnel, Jérôme Valcke n’a nulle part demandé dans sa correspondance que l’AG élective se tienne au plus tard le 6 juin 2013. Et par ricochet, n’a proféré aucune menace de suspension à l’endroit du Cameroun. Il a tout simplement fait remarquer que c’est déplorable que la situation se détériore alors que le Cameroun est engagé dans la phase qualificative de la Coupe du Monde 2014. Il demande en somme que le Gouvernement assure la sécurité de l’AG élective (à venir). Et à cet effet, demande au SG de la FECAFOOT qui était à ses côtés (en Ile Maurice) au moment de sa rédaction de lui rendre compte de l’évolution de la situation au plus tard le 6 juin 2013. Telle est la seule porte de sortie qu’il a cru trouver pour ses amis dirigeants de la FECAFOOT qui l’ont noyé jusqu’au cou. Un argumentaire selon lequel la Chambre de Conciliation et Arbitrale (CCA) du CNOSC n’est pas compétente selon le code électoral pour statuer sur les contentieux électoraux. Scandale! Par conséquent, rend nulles et de nul effet les décisions de cette Chambre sur les litiges ayant trait à ce processus électoral.

II- La reprise irréversible du processus électoral
On en est à se demander entre les statuts qui font de la CCA du CNOSC l’instance de recours de tout litige sportif à la FECAFOOT et le Code électoral, qui est le fruit d’une rédaction administrative des services juridiques et le Secrétariat Général de la FECAFOOT, qui est prépondérant ? Au pire des cas, si la décision de la CCA du CNOSC ne s’imposait plus à la FECAFOOT pourquoi lya a-t-il fait appel au TAS pour statuer sur sa déchéance prononcée par cette instance qu’on reconnait au gré des intérêts et des enjeux? Et que dira le SG de FIFA de la décision du TAS concernant le contentieux électoral qui oppose la FECAFOOT et les présidents de clubs de la Ligue Régionale de I’Adamaoua, représentés par Nkou Mvondo? Lorsqu’on sait que le TAS avait été saisi en appel par la FECAFOOT pour demander d’infirmer la décision de la CCA du CNOSC, du 28 mars 2013, d’interrompre le processus électoral et d’harmoniser les règlements spéciaux des ligues décentralisées et le statut de la FECAFOOT, mais aussi de se conformer à la loi 2011, régissant les activités sportives au Cameroun, ainsi que les résolutions de la tripartite FIFA, FECAFOOT et MINJES (aujourd’hui MINSEP) du 5 novembre 2008.
En guise de rappel, en 2009, une procédure similaire, portant sur un contentieux électoral, avait bloqué l’organisation de l’élection fédérale toujours à l’initiative de Nkou Mvondo, il a fallu une décision du TAS qui avait débouté de la même manière Nkou Mvondo pour que soit organisée l’AG élective qui avait vu la réélection d’Iya Mohammed. Aujourd’hui, une même procédure déboute la FECAFOOT et celle-ci fait vite d’aller chercher la protection de la FIFA. En 2012, c’est une décision du TAS qui a débouté Pascal Anouma, candidat invalidé à la présidence de la CAF, alors qu’il entendait challenger Issa Hayatou. C’est dire que, pris par n’importe quel bout, la dernière décision du TAS, de mai 2013, conforte la décision du CCA du CNOSC du 28 mars 2013, et induit une reprise générale du processus électoral, conformément aux statuts de la FECAFOOT.

C’est-à-dire que ladite décision annule les dispositions de l’article 4 alinéa 1 des règlements spéciaux des ligues décentralisées. Cette reprise des élections ne peut être retardée que si la FECAFOOT saisit les instances compétentes qu’elle dit ne plus reconnaître pour statuer sur le fond. Dans ces conditions, le MINSEP n’a pas à installer un organe pour gérer la transition, puisque les textes de la FECAFOOT le prévoient. Le Comité d’Urgence doit prendre ses responsabilités. Et par ailleurs constater la déchéance d’Iya Mohammed et ses 40 voleurs.

III- Voici les perdants d’une éventuelle suspension
Il y a lieu de retrouver la copie de la lettre du. 25 mai 2013 que Tombi à Roko a adressée à la FIFA. La teneur de cette lettre doit être révélatrice de ce que certainement, elle est truffée de mensonges et révèle une haute trahison à l’égard de l’Etat du Cameroun. Il ne fait aucun doute qu’il y demande implicitement à la FIFA de sanctionner le Cameroun. Si c’est le cas, le Gouvernement doit régler au plus le vite le cas Tombi à Roko. En outre, il faut rappeler que c’est de l’esbroufe dont font preuve les dirigeants actuels de la FECAFOOT. Contrairement à la diversion entretenue, ce n’est pas le Cameroun qu’on sanctionne, mais la fédération affiliée qui, en le cas d’espèce, est la FECAFOOT. C’est donc une diversion que de dire depuis que le Cameroun sera suspendu. Car, en cas de suspension, qui perd réellement au change? Ce sont les dirigeants de la FECAFOOT qui perdent de fait leur qualité de dirigeants du football camerounais et doivent rendre aussitôt le tablier. Et qui par ricochet ne vont plus gérer les retombées financières des matches amicaux, des compétitions internationales (Coupes du Monde, CAN,…), mieux qui ne vont plus s’enrichir sur le dos des footballeurs camerounais et des exploits hasardeux des Lions Indomptables. Pire encore, ils ne vont plus bénéficier de missions fictives (auditionner les candidats de la short-list des candidats retenus pour entraîner les Lions Indomptables, dilapidant au passage 50 millions FCFA), vont perdre les émissions à tout bout de champ, et seront ipso facto exclus des commissions de la CAF et de la FIFA. De même qu’ils ne seront plus nommés Commissaires de matches internationaux. Des avantages dont aucun fonctionnaire et encore moins les autorités gouvernementales ne bénéficient. Conséquence, la FECAFOOT ne va plus pouvoir assurer ses charges salariales et les dirigeants de la FECAFOOT, en cas de suspension, seront contraints à démissionner parce qu’ils n’auront plus rien à gérer, et par ailleurs de s’exiler, sinon de croupir en prison pour leurs malversations. Pour preuve, il y a un plus haut employé qui a acheté une maison à 100 millions FCFA en France, ceci avec l’argent distrait à la FECAFOOT. Nous allons publier les photos et les documents en temps opportun.

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