Insécurité dans la ville de Niamey : des coups de feu du côté du camp de la gendarmerie de Koiratégui, au soir du Mardi 11 juin 2013 #aNiamey

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Insécurité dans la ville de Niamey : des coups de feu du côté du camp de la gendarmerie de Koiratégui, au soir du Mardi 11 juin 2013

Publié le mercredi 12 juin 2013 | nigerdiaspora.net

© AFP par BOUREIMA HAMA
Une vue des rues de Niamey, après l`attaque terroriste de la prison civile
Mardi 04 juin 2013. Niamey. La sécurité a été renforcée dans les rues de Niamey.

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Depuis un certain temps, ou disons exactement depuis l’attaque de la prison civile de Niamey qui a occasionné l’évasion de plusieurs terroristes et bandits redoutables, la capitale du Niger peine à retrouver son ambiance paisible.

Au soir du mardi 11 juin 2013, des échanges de coups de feu ont paniqué les populations du quartier Koiratégui de Niamey, l’un des quartiers les plus populaires de la capitale, situé à la périphérie sur la route de Ouallam. Selon des témoins, les tirs venaient du côte du camp de la gendarmerie nationale du quartier. Pour l’heure, il est trop tôt pour tirer une quelconque conclusion. Ces échanges de coup de feu ont-ils un lien avec les évasions de la prison civile de Niamey, comme le pensent une certaine opinion cueillie à chaud à propos de ce nouvel épisode malheureux ? Quartier très populaire situé à l’extrémité de la ville de Niamey, Koiratégui est réputé très dangereux, un sanctuaire de gangsters et de gangstérisme.
Depuis les événements récents à la prison civile de Niamey qui ont vu l’évasion, entre autres, de Mohamed Chaibani, un des dangereux criminels classé dont la tête est désormais mise à prix, il ne se passe pas un jour à Niamey sans qu’on ne parle d’actes attribués à des éléments terroristes. Surenchères fabriquées par une opinion très versée dans la rumeur et la recherche du sensationnel ou pure réalité, une chose est sûre, la psychose est là et elle profite bien aux groupes terroristes qui ont juré de faire la peau à tous les pays ayant participé à la guerre du Mali aux côtés de l’armée française. Alors prudence, vigilance mais les Nigériens se doivent d’éviter la panique afin de faciliter la tâche aux Forces de Défense et de Sécurité.

Omar Kané Abou

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