Accueil    MonKiosk.com    Sports    Business    News    Femmes    Pratique    Le Mali    Publicité
NEWS
Comment

Accueil
News
Société
Article





  Sondage


 Nous suivre

Nos réseaux sociaux



 Autres articles



Comment

Société

Crash au Mali: drapeaux en berne sur les édifices publics, réunion à l’Elysée
Publié le lundi 28 juillet 2014   |  AFP


François
© AFP par ALAIN JOCARD
François Hollande au Niger pour une visite d’amitié et de travail
Vendredi 28 juillet 2014. Le président français, François Hollande est arrivé en début de matinée à Niamey, pour une visite de 24 heures, essentiellement axée sur les questions de développement et de la sécurité


 Vos outils




Paris - Les drapeaux sont en berne ce lundi, pour trois jours, sur tous les édifices publics en signe de deuil pour les victimes du vol AH5017 et François Hollande va présider une nouvelle réunion à l'Elysée sur le suivi du crash.

La mise en berne des drapeaux tricolores a été décidée samedi par le président François Hollande, qui a témoigné pendant près de trois heures au Quai d'Orsay de la solidarité nationale aux proches des 54 passagers français de l'avion d'Air Algérie, qui s'est écrasé jeudi au Mali. Au total, 118 personnes ont péri.

Il ne s'agit pas à proprement parler d'un "deuil national", qui doit être décidé en Conseil des ministres et entraîne parfois la fermeture des services publics et des écoles. La dernière fois qu'une journée de deuil national a été décidée en France remonte à 2001, au moment des attentats du 11 septembre.

Lundi matin, le chef de l'Etat présidera une nouvelle réunion consacrée au
crash. Il réunira à 10H00 à l'Elysée le Premier ministre Manuel Valls et les
ministres concernés par le dossier.

Devant les familles des victimes, il a annoncé que les corps de tous les
passagers seraient "ramenés en France". Par ailleurs, les proches qui le
souhaitent seront accompagnés, "le moment venu", sur le site de la catastrophe
où une stèle sera érigée "pour que nul n'oublie que, dans cet endroit, sur ce
site, ont disparu 118 personnes".

Le chef de l'Etat a rappelé samedi que "des faisceaux d'indices laissent
penser que les conditions météorologiques ont été déterminantes" dans le
crash, tout en soulignant que la France n'écartait "aucune hypothèse".

Les experts enquêtant sur le crash ont poursuivi dimanche leur travail dans
une zone d'accès difficile où l'appareil s'est désintégré en s'écrasant, ce
qui laisse aux familles des 118 morts peu d'espoir de récupérer le corps des
leurs.

La seconde boîte noire de l'avion, retrouvée samedi par des experts de la
mission de l'ONU au Mali (Minusma) sur le site de la catastrophe dans la zone
de Gossi, est arrivée le même jour à Gao, la plus grande ville du nord du pays.

frd/sma

 Commentaires