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Partenariat public –privé au Niger : des opportunités s’offrent aux potentiels investisseurs
Publié le mercredi 30 juillet 2014   |  Le Sahel


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© Le Sahel par DR
Le ministre d`Etat Amadou Boubacar Cissé à la table de séance avec le vice-président du MEDEF, M. Michel Roussin


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Le Niger dispose d’importantes potentialités dans plusieurs domaines comme les mines, le pétrole, l’agriculture, de l’élevage. Pour tirer le maximum de profits de ces ressources, l’accent est mis, sur la diversification de la production, l’intensification de la recherche et l’amélioration de l’environnement institutionnel en vue de promouvoir l’investissement privé, conformément au Programme de Renaissance du Niger initié par le Président Issoufou Mahamadou, et à la Déclaration de Politique Générale du gouvernement.

Aussi, plusieurs mesures ont été prises dans l’optique de rendre attrayant l’environnement des affaires dans notre pays, afin d’attirer davantage les investisseurs étrangers. C’est ainsi que le Niger s’est doté d’un code minier attrayant pour les investissements, et qu’il a procédé notamment à la réduction des formalités et des délais de création d’entreprises (désormais, quatre (4) procédures sont requises et le délai de création d’entreprise n’excède pas trois (3) jours). Dans ce cadre, une rencontre a été organisée à Niamey en février 2012 avec le Mouvement des Entreprises de France (MEDEF) et qui a permis la sensibilisation et la mobilisation des investisseurs français sur les opportunités et potentialités qu’offre le Niger.

Avec l’application de ces mesures et surtout la détermination des autorités à exploiter et à rentabiliser les potentialités de notre pays, des résultats importants ont été enregistrés matière d’investissements privés au Niger. En témoignent, les nombreuses conventions signées avec plusieurs partenaires, notamment dans le secteur des mines où les réalisations sont très importantes.

Si aujourd’hui, le Niger attire les investisseurs étrangers, c’est aussi à cause de ses opportunités d’investissement. Le ministre en charge de la Promotion du Secteur Privé, dans sa communication lors du forum Niger-Turquie, a donné les nombreuses possibilités d’investissements qu’offre notre pays. Ainsi, le domaine des mines, le Niger est l’un des premiers producteurs d’uranium au monde. Il dispose d’importants gisements d’or, de phosphate, de pétrole, de charbon. Dans le domaine pétrolier et gazier, les potentiels pétrolier et gazier sont estimés respectivement à plus de 700 millions de barils et 14 milliards de m3. Une trentaine de blocs de recherche sont libres. En matière d’énergie, les opportunités sont la promotion de l’hydroélectricité sur le barrage de Kandadji avec une centrale de 130 MW sur le fleuve Niger; la construction d’une 2ème centrale thermique à charbon dont la puissance est estimée entre 200 et 500 MW; la promotion des centrales solaires.

Pour ce qui est du secteur industriel, la transformation et la valorisation industrielle des produits agro-pastoraux à fort potentiel constituent, selon lui, des opportunités à saisir. »Il s’agit principalement du niébé, du souchet, de l’oignon, des cuirs et peaux, de la viande et du lait ». Il a noté la construction de nouvelles cimenteries et précisé que dans le domaine des infrastructures, les principaux projets sont le renouvellement du parc automobile de transport public, la création d’une compagnie de transport aérien, la réhabilitation de l’aéroport international de Niamey, la mise en normes internationales de 3 aéroports, la réalisation du port sec de Dosso, la réalisation de la boucle ferroviaire (Cotonou-Niamey-Ouagadougou-Abidjan). Dans le domaine de la communication, et celui de l’urbanisme, le Niger détient plusieurs projets pouvant intéresser les investisseurs.

En ce qui concerne le secteur de l’Agriculture, l »Initiative 3N » « les Nigériens Nourrissent les Nigériens » un des axes majeurs du Plan de Développement Economique et Social, offre des opportunités d’investissement dans le secteur agricole, de l’Elevage et de l’agroforesterie. A cela s’ajoutent, les cultures de rente qui constituent également un potentiel important pour l’agro-industrie, l’agro-business et l’exportation.

En matière d’élevage, les opportunités d’investissement sont identifiées pour: la construction d’usines d’aliment pour bétail à Niamey et à Zinder; la construction d’un marché à bétail sur la frontière avec le Nigeria, la construction d’une chaîne d’abattoirs le long de la frontière du Nigeria, l’accroissement et la diversification des productions animales.

Dans le domaine de l’artisanat, le ministre a parlé la production et la commercialisation des produits de la bijouterie, de la maroquinerie, du tissage, de la broderie traditionnelle, de la vannerie, de la sculpture sur pierre, de la pyrogravure et de l’artisanat utilitaire. Tandis qu’en matière de Tourisme et d’hôtellerie, le Niger qui est, un carrefour entre l’Afrique du Nord et l’Afrique subsaharienne dispose d’importants circuits et sites touristiques allant des abords du fleuve Niger au désert du Ténéré.
Par rapport au secteur financier jugé vital pour l’économie, il existe des opportunités pour la création de banques commerciales et d’établissements d’assurance en tous genres pour faciliter les transactions avec les investisseurs.

Le Niger présente donc beaucoup d’opportunités pour les investisseurs privés. Il s’agit « des ressources du sous-sol considérables et diversifiées, et surtout la volonté politique et les moyens de les mettre en valeur ; un marché national et régional de plus de 300 millions de consommateurs, une position stratégique unique qui fait du Niger le plus grand portail d’entrée du plus grand marché de la région qu’est le Nigeria ; un ambitieux programme de construction d’infrastructures; un environnement réglementaire au service de l’initiative privée ; une indépendance énergétique à court terme ; une classe moyenne en forte progression ; une forte demande locale en constante augmentation dans tous les secteurs (agro-alimentaire, équipements, textiles, matériaux de construction, énergie solaire, besoin de financement etc…) sans aucune offre locale en mesure d’y répondre», comme l’a souligné le Président de la Chambre de Commerce dans une de ses interventions lors d’un forum économique tenu à Niamey. S’y ajoutent, selon lui, les prévisions économiques de 2012 qui indiquent un taux de croissance moyen pour les 8 pays de la zone UEMOA de 7%, et pour le Niger le taux record de 11%. En somme, un environnement soigneusement préparé pour accueillir les investisseurs étrangers.

Idé Fatouma (ONEP)

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