Réunion du comité régional de gestion des épidémies : Synergie commune pour lutter contre la circulation du virus mortel d’Ebola #aNiamey

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Réunion du comité régional de gestion des épidémies : Synergie commune pour lutter contre la circulation du virus mortel d’Ebola

Publié le vendredi 8 aout 2014 | Le Sahel

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Ebola: l`épidémie se poursuit en Afrique de l`Ouest

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Les membres du comité régional de gestion des épidémies de Niamey ont tenu aujourd'hui au gouvernorat de la région de Niamey leur réunion trimestrielle sur la situation épidémiologique. L'ouverture des travaux de la réunion a été présidée par le secrétaire général du gouvernorat en présence de la directrice régionale de la santé. Les échanges ont essentiellement porté sur la fièvre hémorragique Ebola dont le virus circule dans la sous-région, et dont plusieurs cas ont d'ailleurs été signalés au Nigéria, notre grand voisin du sud.

Cette réunion trimestrielle, tombée en léthargie depuis un certain temps dans la région de Niamey, a repris hier avec la nouvelle situation de circulation de la maladie à virus Ebola en Afrique de l'Ouest. Les acteurs doivent unir leurs forces pour faire face à l'éventualité de ce fléau. Ainsi, selon le secrétaire général de la région de Niamey, plusieurs sensibilisations sur les facteurs de risque et la connaissance des mesures de protection à prendre à titre individuel et collectif sont nécessaires. En effet, selon l'OMS, la maladie à virus Ebola est une virose aiguë sévère se caractérisant par une apparition brutale de la fièvre, une faiblesse intense, des myalgies, des céphalées et une irritation de la gorge. Ces symptômes sont suivis de vomissements, de diarrhée, d'une éruption cutanée, d'une insuffisance rénale et hépatique et, dans certains cas, d'hémorragies internes et externes.

Les analyses de laboratoire révèlent une baisse de la numération leucocytaire et plaquettaire, ainsi qu'une élévation des enzymes hépatiques. Le virus n'a pas de vaccin homologué. Seulement les cas graves doivent être placés en unité de soins intensifs. Les patients sont souvent déshydratés et ont besoin d'une réhydratation par voie orale au moyen de solutions d'électrolytes ou par voie intraveineuse. Il n'existe pas de traitement spécifique. Mais de nouveaux traitements médicamenteux sont en cours d'évaluation. Dans la présentation de Dr Moussa Mallam Barké de la direction régionalede la Santé Publique à Niamey, la seule bonne nouvelle, c'est que le virus est facile à détruire. Il ne supporte pas la chaleur plus de 30 minutes à 60 °C, la lumière du soleil, le Javel, les détergents, les poudres à lessive, les savons et l'eau, et le virus ne survit pas dans l'eau et dans l'air. Il a enfin appelé à la vigilance les compagnies de transport et les autorités exerçant dans le domaine de transports terrestres et aériens pour lutter contre la circulation du virus.

Au cours de cette réunion, il a aussi été présenté la situation des autres maladies épidémiques à savoir la méningite, le paludisme, la rougeole etc. A la fin de son exposé, Dr Moussa Mallam Barké a indiqué qu'une nette amélioration a été enregistrée par rapport à l'année dernière dans les centres sanitaires de Niamey.

Seini Seydou Zakaria

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