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Un camp d’entrainement de la gendarmerie attaqué par des « éléments armés » à la périphérie de Niamey
Publié le mercredi 12 juin 2013   |  Agence de Presse Africaine




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Niamey (Niger) - Le centre de formation de la gendarmerie nationale, situé à la lisière ouest de Niamey, a été la cible d’une attaque par un groupe d’individus non identifiés dans la nuit de mardi à mercredi, a appris APA auprès de diverses sources.

L'attaque est survenue aux environs de 22 heures locales, lorsque des tirs ont été entendus aux abords de ce camp, qui jouxte également un gros quartier populaire de Niamey, sur la route de Ouallam, au nord-ouest.

« Nous avons entendu des bruits, des tirs et nous nous sommes vite terrés chez nous (…) dans l'obscurité, car il n'y avait pas électricité ».

La ville de Niamey est en effet plongée depuis quelques jours dans l'obscurité en raison de coupures d'électricité intempestives attribuées à une panne sur la ligne provenant du barrage de Kendji, au Nigeria.

Selon une source sécuritaire jointe mercredi matin par APA, « aucun déterminant n'est disponible pour situer cet incident. Nous continuerons les investigations ».

Un élément de la gendarmerie qui réside dans le camp a confirmé à APA cette attaque, soulignant qu'ils ont été mis en état d'alerte.

D'autres habitants du quartier Koira Tégui, qui abrite le camp, comme Elhadj Farmo Abdou, ont affirmé avoir vu « une poussière se dégager dans le noir, avec des éclats de feu ».

« Nous avions eu peur, ça tirait, mais après ça s'est arrêté » a témoigné, pour sa part Ramatou Niandou, restauratrice à Koira Tégui.

Cette attaque survient après le double attentat qui a visé le 23 mai dernier un camp militaire à Agadez et une usine du groupe français AREVA à Arlit, faisant plusieurs tués dont un civil.

Une autre attaque, attribuée à des détenus appartenant à la secte islamiste Boko Haram, s'est produite le 1er juin dernier à la prison civile de Niamey, se soldant par la mort de trois gardes, ayant reçu des balles.

Suite à cette attaque une vingtaine de terroristes ont réussi à s'évader et Niamey a lancé un avis de recherche contre neuf d'entre eux réputés « très dangereux ».

Parmi eux figure le Malien Ould Chebani, commanditaire du meurtre en 2009 de trois touristes saoudiens sur le territoire nigérien.

DS/od/APA

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