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Manque d’électricité sur fond d’insécurité urbaine: Le ras- le bol des populations de Niamey
Publié le vendredi 14 juin 2013   |  Le Troisieme Oeil




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L’attaque du centre de formation de la gendarmerie à Koiratégui le mardi 11 juin dernier par un commando armé à bord d’un véhicule non identifié, surtout pour cause d’obscurité dans les environs, résume à elle seule les problèmes que vivent les habitants de la capitale.

En effet, cela fait déjà plusieurs jours où les 90 % des quartiers de Niamey manquent cruellement d’électricité. D’où l’installation d’une insécurité urbaine dès que tombe le soleil, on ne sait plus où mettre ses pieds et à qui on a à faire. En dehors de ceux qui ont des groupes électrogènes, la majorité de la population se terre la peur au ventre dans les domiciles laissés à la merci de voleurs pour ne parler que d’eux. Les gens, faute d’électricité n’arrivent plus à travailler et passent le plus clair de leur temps à rester dehors en quête d’un peu de vent pour tromper la forte chaleur qui y prévaut dès les premières heures de la journée.

Aujourd’hui, on ne parle plus de délestage mais de coupures totales et permanentes d’électricité. Impossible désormais de conserver des aliments frais dans son frigo ainsi que les produits pharmaceutiques. Mais où le bât blesse, c’est que malgré tous ces jours sans électricité, les abonnés de la NIGEELC recevront leurs factures habituelles comme si la consommation était normale. Tout cela par la faute des releveurs qui se contentent de reconduire les montants des anciennes factures sans aucun contrôle des index et compteurs installés dans les domiciles.

Il est donc grand temps que les consommateurs réagissent en refusant de payer du courant qu’ils n’ont point consommé en dehors de tous les désagréments qu’ils subissent par la faute d’une société d’électricité incapable d’assurer la moitié des besoins en électricité de la ville au moins. Par la faute de la NIGELEC, ceux qui ont les moyens ce sont rabattus sur l’installation des panneaux solaires. Le phénomène est entrain de prendre une grande ampleur telle que les usagers dans leur majorité cherchent par tous les moyens à s’assurer une autonomie dans ce domaine.

L’un dans l’autre, l’Etat doit faire face à ses responsabilités en mettant les moyens pour assurer le minimum de fourniture d’électricité de la ville. Il s’agit pour lui d’interpeller la NIGELEC car une telle situation ne saurait perdurer. Sinon, il va falloir penser à privatiser la NIGELEC qui est loin de remplir son cahier de charges. Actuellement, les habitants surtout avec l’insécurité ambiante, en ont ras-le-bol et risquent un jour d‘être dans la rue pour la défense de leurs droits de consommateurs si rien n’est fait. Trop c’est trop!

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