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Des tirs à la gendarmerie Koira-Tégui et vers la route de Say Attaques terroristes ou début d’un banditisme urbain
Publié le lundi 17 juin 2013   |  La Roue de l'Histoire


Niger:
© Autre presse par DR
Niger: nouveaux troubles, un camp de gendarmerie attaqué à Niamey


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C’était dans les environs de 21H 15 minutes, ce mardi 11 Juin 2013, lorsque les habitants du quartier koira-Tégui, un quartier périphérique de la ville de Niamey, situé sur la route menant à Ouallam, ont entendu des tirs, souvent nourris en provenance du camp de la gendarmerie.

Les tirs ont même été entendus un peu plus loin, dans les alentours du village de la francophonie. Et comme l’information court si vite avec le téléphone cellulaire et autres moyens de communication, très vite l’information a fait le tour de Niamey et même le pays. Interrogé par les médias, le ministre de la défense nationale a confirmé, l’attaque du camp de la gendarmerie de Koira-Tégui. Selon des informations contradictoires que nous avions recueillies sur place, les assaillants seraient venus à bord d’un véhicule pick-up 4x4, nous a indiqué une première source, tandis que la seconde nous apprenait que les malfrats seraient au nombre de deux à bord d’une moto.

Un taximan qui a échappé aux tirs nous a raconté sa mésaventure : «mon taxi était garé suite à une crevaison, lorsque une première balle a touché un des pneus et une autre balle le moteur, j’ai vraiment eu de la chance». Selon des informations qui nous sont parvenues, dans la matinée du mardi 11 juin,c'est-à-dire quelques heures avant l’attaque du camp de la gendarmerie de Koira-Tegui, des tirs ont été entendus vers la route de Say. Tout comme à koira-Tegui, les assaillants ont pris la clé des champs sans être démasqués par les forces de défense et de sécurité qui, ont vite envahi les lieux. Heureusement qu’à la suite de ces deux tentatives, aucun mort ni blessé n’a été enregistré.

Attaques terroristes ou début d’un banditisme urbain ? Selon plusieurs observateurs, l’attaque du camp de la gendarmerie de Koira- Tégui ainsi que les tirs enregistrés sur la route de Say, ressemblent plutôt à un banditisme urbain qu’à des actions terroristes. Qu’il s’agisse du MUJAO, de BOKO HARAM ou toute autre organisation terroriste, généralement toutes actions réussies ou avortées tentées par un de ces groupes est revendiquée quelques heures après, comme ça a été le cas avec les attaques du camp militaire d’Agadez et les installations de la SOMAÏR à Arlit, le 23 mai dernier. Dès le lendemain de ces attaques barbares, le MUJAO, puis le signataire par le sang, l’organisation terroriste dirigée par Moktar Bel Moktar ont vite revendiqué les attentats.

Cependant par rapport à tout ce qui s’est passé à Niamey depuis l’attaque de la prison civile le 1er juin dernier à celle de ce mardi 11 juin, aucune revendication n’a été enregistrée. Ce qui fait croire à l’opinion publique, que les attaques de Niamey, ressemble plus aux actions menées par des bandits plutôt qu’à des actes terroristes. De la nécessité d’une totale collaboration avec les forces de défense et de sécurité En dotant les forces de défense et de sécurité des moyens de travail, l’Etat fait de son mieux pour garantir la sécurité des populations et de leurs biens. Il revient maintenant aux citoyens de renforcer la vigilance et une parfaite coopération avec les forces de défense et de sécurité.

Ceci va contribuer de manière significative à mettre hors d’état de nuire toute personne malintentionnée qu’elle soit terroriste ou bandit armé. Car dans une situation de guerre asymétrique comme celle là imposée à notre pays, la collaboration de la population dans la dénonciation de toute personne suspecte est le moyen le plus efficace pour gagner la guerre. Au stade actuel, la collaboration des populations a permis l’arrestation des personnes suspectes dans différents quartiers de Niamey. Après l’arrestation d’une personne armée la semaine dernière à Goudel dans le premier a arrondissement de la ville de Niamey, c’était à Gamkallé qu’un autre suspect déguisé en fou a été pris hier matin par les forces de défense et de sécurité.

Face à la spécificité du moment, la population doit garder son calme et ne pas laisser gagner par la psychose, car comme l’a dit le président de la République, les forces de défense et de sécurité sont dotés chacun d’une arme pour veiller à la sécurité du pays, des populations et de leurs biens.

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