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Atelier de finalisation du plan de gestion des risques agricoles au Niger : Dégager les perspectives d’une meilleure protection du secteur agricole
Publié le mercredi 19 juin 2013   |  Le Sahel


Atelier
© Le Sahel par DR
Atelier de finalisation du plan de gestion des risques agricoles au Niger
18 juin 2013. Niamey. Le Secrétaire général du Haut Commissaire à l`initiative 3N, M. Adamou Ounteni Issaka a présidé un atelier de finalisation du plan de gestion des risques agricoles au Niger.


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Le Secrétaire général du Haut Commissaire à l’initiative 3N, M. Adamou Ounteni Issaka a présidé, hier matin à Niamey, l’atelier de finalisation du plan de gestion des risques agricoles au Niger. Cet atelier a été organisé par le Haut Commissariat à l’initiative 3N avec l’appui technique et financier de la Banque mondiale. Au regard des compétences mobilisées, les participants échangeront durant deux (2) jours, afin d’enrichir le document soumis à leurs appréciations et doter le pays d’un instrument de référence en matière de gestion des risques agricoles.
En prenant la parole au cours de la cérémonie, le Secrétaire général du Haut Commissaire à l’initiative 3N, M. Adamou Ounteni Issaka a expliqué que ce projet de plan de gestion est la suite d’une recommandation du HC3N en vue de proposer un plan d’actions pour soutenir la maitrise ou la réduction des effets prévisibles des risques agricoles majeurs identifiés dans l’étude dont la validation a eu lieu du 16 au 18 janvier 2013. Il a rappelé que les deux (2) conclusions importantes issues de cette étude HC3N et la Banque mondiale vient d’ailleurs d’obtenir un prix interne au siège de la Banque mondiale notamment en ce qui concernent la détermination des risques agricoles majeurs et la détermination des filtres de décision et de classification des interventions susceptibles d’aider à mieux identifier les actions d’un plan de gestion de ces risques. « Ainsi pour le secteur agricole, les risques majeurs identifiés par cette étude sont les risques ayant un effet direct sur les systèmes de production comme la sécheresse, les invasions acridiennes, les maladies du bétail, etc.

Les risques ayant un effet direct sur l’accessibilité comme l’instabilité des prix du marché ; et les risques liés à l’instabilité sociopolitique » a-t-il ajouté. Il a également précisé que les principaux filtres de décision et de classification des interventions proposés par l’étude, susceptibles d’aider à mieux identifier les actions d’un plan de gestion de ces risques sont entre autres la réalisabilité à grande échelle, le coût relatif, la facilité de la mise en œuvre, le délai d’obtention de résultats, l’impact négatif sur l’environnement et le potentiel de réduction de la pauvreté.
Selon lui, cet atelier est l’aboutissement de la mise en œuvre de l’une des deux recommandations fortes de l’atelier de janvier 2013 à savoir : « élaborer un plan de gestion des risques agricoles identifiés, classés et hiérarchisés ». M. Adamou Ounteni Issaka a indiqué qu’en vue d’établir un plan de gestion des risques agricoles compatible avec une mise en œuvre efficace et efficiente de l’initiative 3N notamment pour la période 2014-2015, le document soumis à l’appréciation des participants est la synthèse en trois (3) composantes des sept (7) domaines d’action identifiés par l’étude, de la diffusion des cultures et variétés résistantes à la sécheresse ; la généralisation des techniques de conservation des sols et des eaux, et des techniques de gestion des ressources naturelles (GRN) au niveau des exploitations agricoles et des espaces pastoraux ; le développement de l’irrigation par un accroissement des superficies avec maîtrise totale ou partielle de l’eau ; etc.
En somme, selon le SG HC3N, les participants auront, conformément aux termes de référence de l’atelier, à compléter non seulement les actions proposées selon les trois (3) catégories, précisément les investissements, mesures politiques et assistance technique ; tout en tenant compte du degré de priorité à leur accorder ; mais également à finaliser le plan d’action en définissant des objectifs cibles précis à atteindre pour les interventions de haute priorité pour les années à venir, les principaux acteurs responsables et le coût du plan de financement.

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