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Le Paludisme : Maladie mortelle sans un vaccin disponible
Publié le mercredi 27 aout 2014   |  Le Sahel


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© Autre presse par DR
Des précautions pour les femmes enceintes pour lutter contre le paludisme


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Le paludisme est une maladie provoquée par des parasites du genre Plasmodium. Selon l'OMS, cette maladie cause près d'un million de victimes par an dans le monde. Environ 40% de la population mondiale est exposée à la maladie et 500 millions de cas cliniques sont observés chaque année. La situation est d'autant plus préoccupante que depuis plusieurs années les parasites développent des résistances aux molécules antipaludiques et les moustiques craignent de moins en moins les insecticides. Aujourd'hui, aucun vaccin n'est disponible indique l'Institut Pasteur.
Selon la même source, le paludisme est une maladie infectieuse potentiellement mortelle due à plusieurs espèces de parasites appartenant au genre Plasmodium. Le parasite est transmis à l'homme par la piqûre de moustiques infectés. Ces moustiques, « vecteurs » du paludisme, appartiennent tous au genre Anopheles.

L'Institut précise que les manifestations cliniques du paludisme sont très diverses. Le paludisme débute par une fièvre 8 à 30 jours après l'infection, qui peut s'accompagner - ou non - de maux de tête, de douleurs musculaires, d'un affaiblissement, de vomissements, de diarrhées, de toux. Des cycles typiques alternant fièvre, tremblements avec sueurs froides et transpiration intense, peuvent alors survenir : c'est " l'accès palustre". La périodicité de ces cycles dépend de l'espèce de parasite en cause, et coïncide avec la multiplication des parasites et l'éclatement des globules rouges, qui conduit également à l'anémie. Le paludisme engendré par P. falciparum peut être fatal s'il n'est pas traité. Dans certains cas, les globules rouges infectés peuvent obstruer les vaisseaux sanguins irriguant le cerveau : c'est le neuropaludisme, souvent mortel.
Dans les régions où le paludisme est hautement endémique, indique la même source, une partie de la population est porteuse asymptomatique. Suite à de nombreuses années d'infection chronique par le parasite, certains individus tolèrent sa présence et développent une immunité naturelle (« immunité acquise »).
Epidémiologie
D'après l'institut, le paludisme touche une centaine de pays dans le monde, particulièrement les zones tropicales défavorisées d'Afrique, d'Asie et d'Amérique Latine. L'Afrique est, de loin, le continent le plus touché avec 90% des cas de paludisme recensés dans ses zones tropicales. Des épidémies peuvent survenir lors de mouvements de populations peu exposées au paludisme vers des zones hautement endémiques.
L'Europe connaît des cas de paludisme dits d'importation. En France, en 2011, 3560 cas d'importation ont été rapportés (source InVS).
Quatre espèces de parasites du genre Plasmodium sont selon l'Institut pasteur responsables de la maladie chez l'homme. Il s'agit du Plasmodium falciparum est l'espèce la plus pathogène et responsable des cas mortels. Elle est présente dans les zones tropicales d'Afrique, d'Amérique Latine et d'Asie, et elle est dominante en Afrique ; du Plasmodium vivax co-existe avec Plasmodium falciparum dans de nombreuses parties du monde, et est présente dans certaines régions tempérées ;
Du Plasmodium ovale, principalement trouvée en Afrique de l'ouest, ne tue pas mais peut entraîner des rechutes 4 à 5 ans après la primo infection ; et du Plasmodium malariae a une distribution mondiale mais très inégale. Elle n'est pas meurtrière mais peut entraîner des rechutes jusqu'à 20 ans après la primo infection.
La même source indique que le paludisme est transmis à l'homme par la piqûre d'un moustique femelle, du genre Anopheles, lui-même infecté après avoir piqué un homme impaludé : la femelle, en prenant le repas de sang nécessaire à sa ponte, injecte le parasite à son hôte. Les mâles ne piquent pas. La transmission de Plasmodium d'un homme à un autre se fait donc par l'intermédiaire du moustique, le principal en cause étant Anopheles gambiae sur le continent africain. Il existe un seul cas de contamination inter-humaine directe, lorsqu'une femme enceinte infectée contamine son enfant par voie transplacentaire, précise l'Institut Pasteur.

Aïchatou Hama Wakasso (Source Institut Pasteur)

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