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Ouverture au Cameroun du Sommet sur la sécurité maritime dans le Golfe de Guinée
Publié le lundi 24 juin 2013   |  Agence de Presse Africaine




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Vingt cinq (25) chefs d’Etat d’Afrique de l’ouest et centrale ont entamé lundi à Yaoundé un sommet sur la sécurité maritime dans le Golfe de Guinée, destiné à coordonner les efforts contre les activités illégales dans la région, qui sont devenues récemment plus importantes que les actions de piraterie en Somalie.

Le défi que devra relever le sommet de Yaoundé sera de donner une réponse régionale et internationale coordonnée aux fléaux de la piraterie, du trafic de drogues, des vols à main armée et d'autres activés maritimes illégales dans le Golfe de Guinée, a appris APA sur place.

Pour ce faire, les dirigeants vont analyser et adopter une série de mesures qui ont été préalablement passées en revue lors de la Conférence interministérielle de mars 2013 tenue à Cotonou au Benin.

A Cotonou, les ministres chargés de la Sécurité, des Affaires étrangères et de la Défense des 25 pays d'Afrique de l'ouest et d'Afrique centrale, s'étaient entendus sur un Protocole d'entente sur la sécurité maritime dans ces deux régions d'Afrique. Ils avaient aussi approuvé un projet de code de conduite visant à prévenir et combattre la piraterie, les vols à main armée et les activités de banditisme commis contre les bateaux.

La rencontre de la capitale camerounaise, organisée avec le soutien des Nations Unies et de l'Union africaine, enregistre la participation de pays membres de la CEDEAO et de la Commission du Golfe de Guinée (CGG), entre autres partenaires internationaux.

Selon le Bureau maritime international (BMI), 966 marins ont été attaqués, avec cinq des 206 otages tués en Afrique de l'ouest en 2012, contre 851 le long des côtes somaliennes dans le Golfe d'Aden, un des points les plus chauds de la piraterie.

Dans le premier trimestre de 2013, le Golfe de Guinée, où sont menées des opérations de grande envergure dans le secteur de l'industrie pétrolière, a été le théâtre de 15 actes de piraterie.

Le Nigeria a lui seul a connu 11 cas de piraterie dans la région, dont neuf impliquant des armes à feu, alors que la Côte d'Ivoire en a vécu trois.

JID/ad/fss/APA

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