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Barrage de Kandadji : retour à la case départ ?
Publié le mardi 25 juin 2013   |  ActuNiger




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Les nigériens risqueront d’attendre encore longtemps avant de voir le bout du tunnel dans la mise en service du mythique et très attendu Barrage de Kandadji. Alors que tout semble véritablement mis en œuvre pour la construction des travaux physiques, la construction du Barrage est sur le point de connaitre un coup d’arrêt. En cause, les défaillances de l’entreprise russe adjudicatrice du marché, ZAROUBEGEVODSTROI, laquelle accuse un sérieux retard dans la réalisation du projet.

Plusieurs mois après le lancement de travaux par le président Mahamadou Issoufou, l’entreprise russe n’a pratiquement pas avancé sur le chantier. Ce qui la place dans l’incapacité d’honorer ses engagements, selon les termes du contrat c'est-à-dire dans les délais et soulève l’inquiétude des autorités nigériennes qui tiennent à ce Barrage, une promesse de mandat du régime en place. De ce fait le gouvernement entend résilier le contrat afin de le confier à une autre entreprise internationale selon les procédures légales.

L’objectif affiché par les autorités est de finir cette phase de gros travaux avant la fin du mandat en cours. Ce qui reste dans la limite du possible puisque le financement pour les premières étapes de ce gigantesque projet, est dans l’ensemble acquis et les autres composantes du projet se déroulent normalement. Pour rappel, le marché de la construction de la composante physique du barrage, notamment celle de la digue de retenue avec ses 28Km de haut et 8,5Km de long, a été attribué à l’entreprise russe à l’époque de la transition du Général Salou Djibo. L’entreprise ZAROUBEGEVODSTROI faisait parti des trois concurrents en liste après une première procédure de sélection entamée au temps de la 7e République sous l’ère Tandja Mamadou. Déjà à l’époque de l’attribution du marché, plusieurs voies se sont élevées contre le choix de l’entreprise russe qui ne disposait pas de solide référence dans le domaine notamment pour ce qui de l’expertise en terre africaine et de la capacité financière, deux aspects de première importance dans la réalisation de tel projet.

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