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Départ Président Assemblée : L’ARDR s’inquiéte des actes attentatoires à la cohésion sociale et l’unité nationale
Publié le mardi 2 septembre 2014   |  Niger Express


L`ARDR
© Autre presse par DR
L`ARDR (opposition nigérienne)


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Le projet machiavélique du concassage des partis politiques, a travers notamment, les soutiens et impunités contre postes, marches publics de gré à gré et souvent illégalement octroyés, n’a pas encore donne les résultats politiques escomptes.

A cet effet, l’ARDR rappelle qu’elle a déjà dénoncé à son temps le projet funeste de Issoufou Mahamadou qui comportait deux plans : A et B.

Le plan A a consisté à créer des dissidences au sein des partis de l’opposition a travers le fameux gouvernement dit « d’union nationale ». Ces dissidents avaient pour mission de désarticuler et de concasser les partis de l’opposition, offrir leur gouvernance aux nouveaux amis du parti présidentiel qui œuvreraient a son profit dans la perspective des prochaines échéances.

C’est dans ce cadre que s’inscrit l’interdiction des différentes activités statutaires et légales des partis de l’opposition, notamment, les réunions du Moden Fa Lumana-Africa a Tera, Kollo et Say et le conseil national du Mnsd à Zinder.

C’est aussi dans la même démarche que se situe la convocation illégale d’un congres du Cds Rahama par un vice-président exclu.

Toutes ces manœuvres sournoises ont échoué et échoueront in cha allah.
Il fallait donc passer au plan B qui se traduit par une campagne de dénigrement et d’attaques directes visant les personnalités politiques de l’opposition dans leur honneur, leur dignité et leur intégrité. Ainsi, ce plan B devrait aboutir à l’arrestation du président Mahamane Ousmane sous le fallacieux prétexte d’un refus d’obtempérer à une décision de justice alors même que d’aucuns savent que le Cds détient une décision de justice devenue définitive.

De même, le président Issoufou se propose de procéder à l’arrestation du président Seyni Oumarou en fouillant désespérément dans sa gestion antérieure.

Il y va de même pour le président Hama Amadou dont la vaine tentative de destitution s’est soldée par un échec cuisant.

C’est ainsi que le mardi 26 aout 2014, les nigériens ont eu droit a un feuilleton judiciaire digne de la série américaine 24 heures chrono. En effet, le même jour, suite à une requête de Mme Sani Mariama assurant l’intérim du ministre de la justice, un conseil des ministres extraordinaire est diligente depuis Dandadji par le président Issoufou Mahamadou. Le premier ministre, chef du gouvernement adresse une requête, toujours dans la même journée au bureau illégal de l’assemblée nationale sans aucune pièce de l’instruction comme prescrit en pareille circonstance.

Ce même 26 aout, le tristement célèbre Daouda Mamadou Marthé, trafiquant patente de faux diplômes de BEPC des années 2003 et multi récidiviste, devenu grâce à la contingence démocratique 1er vice-président de l’assemblée nationale, et ses six(6) acolytes, adressent une lettre au président de l’assemblée nationale. Dans cette correspondance, ils demandent la convocation d’une réunion du bureau de l’assemblée nationale pour le 27 aout a dix heures, tout en prenant le soin d’avertir le président du parlement que passe ce délai, eux, les signataires de ladite demande, se réuniraient et délibéreraient quoiqu’il advienne.

Ils tiendront précipitamment et obstinément la réunion le 27 aout, bien qu’ils soient informes par écrit de la saisine de la Cour constitutionnelle par le président de l’assemblée nationale, en recours d’interprétation et en application de l’article 88 de la constitution. Ladite réunion, sans attendre l’avis de la cour constitutionnelle, ni la réponse du premier ministre relative a la production des pièces de l’instruction, conclura tout de même par la grave décision d’autoriser l’arrestation de Hama Amadou. La subtilité deBrigi Raffini qui parle de « mettre le député Hama Amadou a la disposition de la justice » contrairement a la formulation du parquet, n’enlèvera rien en la violation flagrante des dispositions légales.

Il faut noter par ailleurs que la grande particularité de la requête du premier ministre, c’est qu’elle ne s’adressait pas au président de l’assemblée nationale considéré déjà comme demis, mais plutôt a son bureau « tout membre ».

Voila pour les faits.Militantes et militants, Il est clair que le président Issoufou Mahamadou, barricadé a Dandadji sous prétexte de vacance, a donné l’ordre au premier ministre et a son gouvernement ainsi qu’a Daouda Marthé et a ses acolytes de finir proprement, oui proprement avec Hama Amadou, et ce, avant son retour.

Hélas pour lui, les deux apprentis sorciers ont oublié qu’ils ne peuvent réussir la ou Bazoum Mohamed, Morou Amadou, et Massoudou Hassoumi, tous refugiés loin du champ des opérations, ont échoué. Et devant leur échec à accomplir la mission qu’il leur a confiée, le président de la république prolonge ses vacances et abandonne le peuple nigérien à son triste sort.Militantes et militants, comme vous le constatez, la situation est grave, elle est même extrêmement grave. La république et la démocratie sont en danger. La majorité au pouvoir, sans aucune légitimité populaire, foule au pied la constitution, les lois et règlements de la république, en vue d’instaurer comme nous l’avons déjà annoncé, la dictature dans notre pays. Aujourd’hui, même les plus sceptiques ont fini par se convaincre que Issoufou Mahamadou est un pyromane, un paranoïaque, un dictateur qu’il faut combattre a tout prix.

L’objectif véritable du président de la république est désormais connu de tous. Il consiste a imposer au Niger et aux nigériens de droit ou de fait, une pensée unique qui n’aurait d’autre dessein que d’exalter en lui les valeurs d’un grand « leviathan », d’un demi-dieu qu’il pense incarner a travers la symbolique de la tête d’un lion affamé. Militantes et militants, rendons grâce à Allah le tout puissant et le tout miséricordieux qui a permis au président Hama Amadou d’avoir l’inspiration et l’intuition dignes des grands hommes d’Etat, qui lui ont permis de se retirer momentanément du territoire nigérien. Cette responsabilité, il l’a réitérée devant les militants de Lumana Africa et de l’ARDR en disant, (je cite) : « je n’aimerais pas avoir sur la conscience, le sang des militants » (fin de citation). Par ce choix historique, il évite à notre pays un bain de sang inutile devant la détermination des militants de l’ARDR face à l’obstination maladive du régime.Militantes et militants,L’ARDR croit à la démocratie et à l’état de droit. Cet état de droit qui a pour socle le respect de la hiérarchie des normes, l’égalité des citoyens devant la loi et l’indépendance de la justice. Oui ! Nous croyons à l’indépendance de la justice malgré les tentatives de son instrumentalisation par les tenants du pouvoir. Oui ! Nous croyons à l’indépendance de la justice, nous croyons surtout a ces nombreux magistrats qui ont décidé de résister aux velléités du régime de domestiquer la justice, et qui n’ont jamais rate l’occasion de dire le droit, rien que le droit. Militantes et militants,Le verrouillage des institutions constitutionnelles et le mode de gouvernance par le chaos, consciemment choisis par le président de la république, ont définitivement installé le Niger dans l’incertitude et l’instabilité, ennemis de tout progrès tangible. Cette situation a, du reste, porte un coup fatal a l’espoir de départ que nourrissaient les nigériens qui ont cru au Guri ainsi que les investisseurs et les partenaires au développement.

La gouvernance de Issoufou, sur fond de corruption et de concussion institutionnalisée, a conduit le Niger à une situation de croissance sans développement, a un dépérissement de l’état, a une désorganisation du tissu social avec toutes les conséquences qui pourront en découler. Ainsi, malgré tout le boucan fait autour des soi-disant investissements réalisés à coup de milliards, force est de constater à l’épreuve des faits, que notre pays occupe le dernier rang de la planète en matière de progrès humain. C’est dire que la boussole de Issoufou Mahamadou a totalement perdu le nord, faisant désormais de lui un caravanier esseule, sans provisions et sans repères en plein désert. Cette situation place de ce fait notre pays au carrefour des impasses.

Aussi, l’ARDR :
1. condamne-t-elle avec la dernière énergie, les manœuvres sournoises, mettant à mal l’unité nationale et la paix sociale dans notre pays. 2. réaffirme son soutien au président Hama Amadou et à sa famille politique dans les épreuves iniques qui leur sont injustement imposées par un régime aux abois, abusant du pouvoir d’Etat pour dissimuler son incapacité a gouverner.3. condamne cette forme abjecte de compétition politique créée et entretenue par Issoufou Mahamadou dans le but d’éliminer des adversaires qu’il est incapable de vaincre dans une lutte saine et légale.4. se félicite de la libération de tous les militants de l’opposition arbitrairement séquestrés et rend hommage à notre justice a cette occasion.5. prend à témoin l’opinion nationale et internationale sur les dérives totalitaires du régime et les périls graves auxquels il expose notre pays.6. enfin, l’ARDR lance un vibrant appel à ses militantes et a ses militants, ainsi qu’a tous les démocrates sincères, pour qu’ils restent vigilants afin de démasquer et de faire échec a toute action attentatoire a la cohésion sociale et à l’unité nationale.Vive l’ARDR,

Vive la démocratie
Vive la république..Vive l’ARDR,
Vive la démocratie
Vive la république.

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