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Session ordinaire du conseil national de l’éducation au titre de l’année 2013-2014 : Des réflexions et recommandations attendues pour une bonne année scolaire et universitaire
Publié le mercredi 3 septembre 2014   |  Le Sahel


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© Autre presse par DR
Session ordinaire du conseil national de l`éducation au titre de l`année 2013-2014


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Les acteurs de l'éducation nationale et de la formation de notre pays sont réunis, depuis ce matin au Palais des congrès, pour la session ordinaire du Conseil national de l'éducation (CNE) pour l'année 2013-2014. C'est sous la présidence de la ministre de l'Enseignement primaire, de l'Alphabétisation, de la Promotion des langues nationales et de l'Education civique, présidente du Conseil que sont lancés les travaux de ladite session. Mme Ali Mariama Elhadj Ibrahim avait à ses côtés tous les ministres du gouvernement en charge de l'éducation et de la formation. On notait également la présence de plusieurs autres membres du gouvernement, des partenaires techniques et financiers et partenaires sociaux du secteur, du gouverneur de la région administrative de Niamey auxquels s'ajoutent les responsables centraux et régionaux venus parler des questions d'éducation et de formation au Niger.

Cette session ordinaire du CNE se tient au lendemain de la reprise des cours à l'Université de Niamey et à quelques jours de la rentrée scolaire dans les écoles primaires et secondaires et les écoles et centres de formation sur l'ensemble du territoire national et donc à un moment où les préparatifs se poursuivent activement à tous les niveaux. Pour les participants, c'est l'occasion de passer au crible l'ensemble de l'arsenal mis en œuvre par le gouvernement en vue d'assurer d'une part une bonne rentrée académique et scolaire à tous les niveaux et d'autre part pour un bon déroulement de l'année scolaire. La ministre a rappelé que le Conseil national de l'éducation est un organe de concertation mis en place sur avis duquel «est élaborée et appliquée toute nouvelle mesure intéressant le devenir de l'éducation au Niger» conformément à l'art 70 de la loi d'orientation su système éducatif nigérien (LOSEN).

Il est aussi, dit elle, un cadre de consultation et de suivi des interventions dans le secteur de l'éducation et de la formation et de discussion sur les progrès et les contraintes enregistrés au cours de l'année écoulée par le système éducatif nigérien. Mme Ali Mariama Elhadj Ibrahim a appelé les participants à débattre des problèmes de notre système éducatif sans transiger pour dégager des pistes objectives permettant de faire efficacement face aux difficultés qui assaillent l'école nigérienne. Après s'être référée à l'art 12 de la LOSEN qui stipule que la politique éducative du Niger a pour finalité l'édification d'un système capable de mieux «valoriser les ressources humaines en vue d'un développement économique, social et culturel harmonieux du pays », la ministre en charge de l'Enseignement primaire a indiqué que le conseil se tient juste au début de la mise en œuvre d'un nouveau programme holistique, le Programme sectoriel de l'enseignement et de la formation (PSEF 2014-2024).

Le Niger a mis ainsi en œuvre tout un éventail d'actions pour améliorer la qualité de l'enseignement et de la formation avec le soutien des partenaires. Mme Ali Mariama a salué l'engagement des PTF à accompagner les efforts du gouvernement dans les différentes reformes des sous secteurs tout comme elle a exprimé les remerciements aux autres acteurs que sont les Organisations de la société civile et les partenaires sociaux. Tout en se réjouissant de l'engagement des acteurs et les progrès enregistrés avec la reforme du CFEPD, la ministre a souligné la faible performance suite au BEPC, une situation qui s'explique et se justifie, selon elle, par l'accumulation des contreperformances depuis le primaire et perpétuées à travers un mode d'enseignement fondé sur la répétition et la mémorisation au détriment de la compréhension et la réflexion.

Elle a expliqué en outre que la reforme du CFEPD vise à assurer l'équité dans l'accès et le maintien dans le système éducatif jusqu'à 16 ans, avec une diversification de l'offre éducative par la création des Centres de Formation en Développement Communautaire, des collèges d'enseignement technique, des centres d'apprentissage et bien d'autres centres de formation aux activités sportives, artistiques et culturelles. Au Niveau de l'enseignement supérieur et de la formation, les choses sont en train de bouger avec pour le premier la mise en œuvre du LMD dont l'objectif est de rendre les jeunes plus compétitifs et capables de relever les défis de la mondialisation et du développement durable pour une croissance inclusive. Quant au second, il est en train d'être boosté par l'Etat, a dit la ministre précisant que le Niger qui ambitionne d'être émergent a besoin des ressources qualifiées dans tous les domaines.

Face aux participants qui ont la lourde charge de conduire des réflexions pour la consolidation d'une école de qualité, la ministre a affirmé que le gouvernement a pris toutes les dispositions pour garantir une bonne rentrée scolaire et universitaire. Mme Ali Mariama Elhadj Ibrahim leur a réitéré l'attente du gouvernement suite à cette session, celle d'une analyse sans complaisance de la situation et des recommandations fortes dont « la mise en œuvre sortira notre école des sentiers battus et permettra de relever les défis d'une école de qualité ». Après avoir procédé à l'ouverture des travaux, la ministre en charge de l'Enseignement primaire a décerné un témoignage officiel de satisfaction au représentant résident de l'UNICEF au Niger. M. Guido Cornale est récompensé pour les éminents services rendus au Niger et à l'école nigérienne au cours des quatre années passées dans notre pays.

Zabeirou Moussa

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