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Séance d’information, de sensibilisation et d’échanges avec les conseillers du cabinet du Premier ministre : Impliquer les conseillers dans la prévention contre la fièvre hémorragique à virus Ebola
Publié le mercredi 3 septembre 2014   |  Le Sahel


Ebola:
© Autre presse par DR
Ebola: Séance d`information, de sensibilisation et d`échanges avec les conseillers du cabinet du Premier ministre


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La Directrice de cabinet du Premier ministre, Mme Kané Aïchatou Boulama a présidé ce matin dans la salle de Banquet de la Primature, une séance d’information, de sensibilisation et d’échanges organisé par le cabinet du Premier ministre en collaboration avec le ministère de la Santé Publique. Il s’est agi pour les organisateurs de cette importante rencontre de sensibiliser et d’informer les conseillers du cabinet du Premier sur la fièvre hémorragique virale Ebola afin de servir de relais dans la sensibilisation au niveau national.

L’épidémie de la fièvre hémorragique à virus Ebola continue de dominer l’actualité nationale et internationale. C’est ainsi que depuis l’apparition de la maladie en Afrique de l’Ouest, l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) a saisi les autorités nigériennes. Et l’Etat du Niger a envisagé un parterre de mesures permettant de prévenir et de lutter contre l’introduction de cette maladie sur notre territoire. En prenant la parole au cours de la séance d’information, de sensibilisation et d’échanges, la Directrice de cabinet du premier ministre, chef du gouvernement a rappelé que les autorités nigériennes ont entrepris des actions pour prévenir la fièvre hémorragique virale Ebola. A cet effet, elle a indiqué que d’ores et déjà des mesures sont prises au niveau des frontières, de l’aéroport et des centres de santé. A cela s’ajoute des campagnes de sensibilisation et d’information.

Selon Dr Hassane Sanda Maïga, Conseiller principal du Premier ministre, le Ministère de la Santé Publique est en train de mettre en place un plan de contingence. Il a noté que le Ministère de la Santé a besoin de tout le monde pour réussir dans la mise en œuvre de son plan d’urgence. Par ailleurs, il a précisé que la communication est la formule adéquate pour inhiber la propagation de la maladie. Dr Hassane Sanda Maïga a expliqué que tout le monde est susceptible de comprendre la maladie, d’être sensibilisé afin de prendre le relai dans la sensibilisation. La cérémonie s’est poursuivie avec des présentations assurées par d’éminents médecins et communicateurs du domaine de la santé sur les symptômes, le mode de transmission de la fièvre ainsi que ses conséquences sur la vie humaine et les mesures préventives.

Il faut noter que selon l’OMS, à la date du 1er septembre on a enregistré 1552 décès sur les 3069 cas enregistrés. En outre, le virus Ebola s’introduit dans la population humaine après un contact étroit avec du sang, des sécrétions, des organes ou des liquides biologiques d’animaux infectés. Il se propage ensuite dans les communautés par transmission interhumaine, à la suite de contacts directs (peau lésée ou muqueuses) avec du sang, des sécrétions, des organes ou des liquides biologiques de personnes infectées, ou de contacts indirects par l’intermédiaire d’environnements contaminés par ce type de liquides. Les rites funéraires au cours desquels les parents et amis du défunt sont en contact direct avec la dépouille peuvent également jouer un rôle dans la transmission du virus Ebola.

La maladie se manifeste par une apparition brutale de la fièvre, une faiblesse intense, des myalgies, des céphalées et une irritation de la gorge. Ces symptômes sont suivis de vomissements, de diarrhée, d’une éruption cutanée, d’une insuffisance rénale et hépatique et, dans certains cas, d’hémorragies internes et externes. Sur un tout autre plan, on peut dire qu’il n’existe pas de vaccin homologué contre la maladie à virus Ebola. Plusieurs vaccins sont au stade d’essai, mais aucun n’est disponible pour un usage clinique. Les cas graves doivent être placés en unité de soins intensifs. Les patients sont souvent déshydratés et ont besoin d’une réhydratation par voie orale au moyen de solutions d’électrolytes ou par voie intraveineuse. Il a été aussi expliqué qu’il n’existe pas de traitement spécifique. Pour faire face à cette maladie, il est nécessaire d’éviter tout contact avec les malades.

Laouali Souleymane

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