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Assemblée nationale: Conciliabules difficiles autour de la succession de Hama Amadou
Publié le lundi 8 septembre 2014   |  LE HERISSON


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© Autre presse par DR
Dans l`hémicycle de l`Assemblée nationale


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Depuis donc le « retrait momentané » de Hama Amadou, l’eau est à la bouche de plusieurs députés de la majorité. Même les plus incertains croient à leur rêve de succéder à Youri Boy. Des noms circulent et les scénarios se dessinent au gré des intérêts des différents camps. En attendant de voir celui qui l’emportera. Ce qui est plus ou moins certain, le prochain président de l’Assemblée nationale sera un député de l’ouest, histoire de veiller méticuleusement à l’équilibre Est-Ouest au sein des hautes institutions de la République (Présidence de la République, Assemblée nationale et Primature).

Parmi les favoris à la succession de Hama Amadou, on cite les noms suivants : Amadou Salifou (MNSD Nassara, aile Albadé Abouba), Halidou Badjé (MNDS Nassara, aile Albadé Abouba) et Hamani Harouna (UDR Tabatt). Les atouts et inconvénients des favoris L’honorable député, Amadou Salifou, ex Préfet-président de la Communauté Urbaine de Niamey (ancienne appellation administrative du patron de la capitale du Niger) aurait les faveurs du Chef de l’Etat. Son inconvénient, dit-on, son manque de charisme à diriger les débats à l’Assemblée nationale. Argument léger des adversaires à cette candidature quand on sait que Amadou Salifou peut apprendre à l’épreuve de l’exercice.

L’ancien ministre du commerce sous le règne de Tandja Mamadou, Halidou Badjé, membre de première heure du MNSD/aile Albadé, aura également sa carte à jouer. Il ferait l’unanimité au sein du sous groupe du groupe parlementaire ARN proche de la Renaissance et pourrait même rallier certaines têtes dures la troupe d’Abdoul Kadri Tidjani. Mais saura-t-il jouer les intérêts de la Renaissance à la tête de l’Assemblée nationale. C’est parait-il à ce niveau que se situe le doute. Et du coup, cela pose le problème de l’équation Halidou Badjé. Le nom de l’honorable député, Ha- mani Harouna du groupe parlementaire dit des démocrates circule également comme alternative à la succession de Hama Amadou. L’on pense que ce militant du parti du «boulanger de Niamey» (Amadou Boubacar Cissé » est à même d’avoir le ton et le verbe pour présider l’Assemblée nationale.

Mais, c’est justement son appartenance au parti du Ministre d’Etat, en charge du plan, un allié très ambitieux et pas très sûr, qui est justement son principal inconvénient. Aussi, les interventions mi-figue, mi- raisin de l’ancien MEBA (Ministre de l’Education de Base et de l’Alphabétisation) du gouvernement de Hama Amadou, ont-ils donné l’impression que Hamani Harouna peut jouer de loin pour les intérêts du fuyard de l’ère de la Renaissance. Enfin, un outsider qui risque de surprendre Jusque-là, son nom n’est pas évoqué, du moins, le 5ème vice-prési- dent de l’Assemblée nationale, Djibo Attinine de l’ANDP Zaman Lahiya est passé inaperçu dans les pronostics à la succession de Hama Amadou.

Non seulement, l’honorable député de Dosso aurait la bénédiction du Président de Zaman Lahiya, Moussa Moumouni Djermakoye, l’al- lié le plus fidèle des socialistes nigériens, mais, mieux, l’ex cadre de commandement aura la carrure d’un dirigeant qui force le respect et qui sent l’autorité. Le seul hic pour la candidature de l’honorable député Djibo Attinine, une fois aux com- mandes de l’Assemblée nationale, il dépassera en grade le patron de son parti dans le protocole d’Etat.

Oumar Sanda

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