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Succession de Hama Amadou au perchoir de l’Assemblée Nationale : La course est ouverte
Publié le dimanche 21 septembre 2014   |  ActuNiger


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© Le Sahel par DR
Assemblée nationale : Adoption de la 1ère rectification à la loi des Finances 2014


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A quelques semaines de la convocation de la session ordinaire de l’Assemblée Nationale dite session des lois qui s'ouvrira au début du mois d’octobre 2014, la bataille pour la succession du président de l’Assemblée Nationale, Hama Amadou qui a pris la fuite pour échapper à la justice, semble ouverte. Dans les milieux parlementaires, les déclarations de Hama Amadou sur certains médias internationaux ont fini par convaincre les plus sceptiques que le président de l’Assemblée Nationale ne reviendra pas de sitôt au Niger.

Ce qui ouvrira inéluctablement la vacance de poste du perchoir du parlement, une position hautement stratégique dont se servait Hama Amadou pour mener son combat d’opposant depuis que son parti le MODEN-Lumana a quitté la majorité au pouvoir.

Deux autres candidatures émanant du Mouvement National pour la Société de Développement (MNSD) aile Albadé Abouba circulent, notamment celles du Député Amadou SaIifou et du Député Halidou Bagué, sans exclure l'éventualité d'une candidature du PNDS-Tarayya.

Selon les informations qui nous parviennent, les potentiels candidats sont déjà rentrés en campagne en rang dispersé, sans attendre les mots d’ordre de leurs états-majors.

M. Ben Omar Mohamed du RDP-Jama’a a suffisamment mouillé le maillot dans la bataille au sein del'hémicycle au profit de la majorité et pense légitimement que le poste doit lui revenir. En outre, il estime qu'il a toute l'expérience requise pour conduire le parlement nigérien.

Selon certains de ses proches, Ben Omar n'entend faire aucune concession à ce niveau.

Pour ce qui est du MNSD-Nassara soutenant la majorité au pouvoir, rien n'est encore décidé. Ce qui est sûr, cette tendance du MNSD estime qu'elle a contribué largement à asseoir davantage la stabilité politique au Niger à la suite du départ précipité du MODEN-Lumana de la majorité. Fort de cet important apport qui donne à la majorité un poids écrasant de 70 députés sur 113, le MNSD soutenant le Président de la République élève à juste titre des prétentions à ce niveau. Mais là-aussi tout porte à croire que les Députés Amadou Salifou et Halidou Bagué maintiendront leurs candidatures. Déjà au lendemain du ralliement de l'aile MNSD proche du pouvoir, le Député Amadou Salifou avait annoncé les couleurs, déclarant sans ambages qu’il attend un poste « juteux », allusion faite à la présidence du parlement. Et dans la perspective de débarquer Hama Amadou du perchoir de l'Assemblée nationale, son nom a beaucoup circulé comme pièce de rechange.

Mais ses camarades s’apercevront très vite qu'il n’a pas toute la carrure requise pour diriger convenablement le parlement. Dès lors, certains Députés MNSD ayant rallié la majorité vont commencer à explorer une autre alternative qui s’orientera vers le Député Halidou Bagué du MNSD.

Quelle carte sera jouée par le MNSD soutenant la majorité quand les hostilités seront ouvertes ? Pour l’instant, c'est la grande impasse. Les responsables du MNSD n'ont pas encore fait leur choix, encore qu’il serait très difficile de calmer les deux protagonistes qui restent intransigeants sur leurs positions, à en croire des sources bien informées.

Une autre candidature qu’il ne faut pas écarter serait celle du Premier vice-président de l’Assemblée Nationale, Daouda Mallam Marthé, qui élève également des prétentions légitimes à parachever le mandat de Hama Amadou. Selon certaines sources, il ne manque pas d’ambition à ce niveau, même il n'y a aucun doute qu’il se pliera à la décision finale de son parti le PNDS-Tarayya et de la Mouvance pour la Renaissance du Niger.

Si Daouda Mallam Marthé affiche à peine son ambition, des trois autres candidats cités, personne ne veut reculer. On est en plein dans la campagne. Et le risque est grand pour la majorité MRN de sortir affaiblie de cette épreuve si jamais elle part en rang dispersé. Toutefois, il semble qu’au sein de la Mouvance pour la Renaissance du Niger (MRN) certains responsables des partis politiques de cette coalition qui ont pris manifestement la mesure de l'épreuve, ont déjà engagé des pourparlers en vue d’obtenir une candidature unique.

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