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Démocratie nigérienne : nécessité d’un sursaut citoyen
Publié le vendredi 26 septembre 2014   |  Nigerdiaspora


Démocratie
© Autre presse par DR
Démocratie nigérienne : nécessité d’un sursaut citoyen


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Comme à l’accoutumée, à chaque fois qu’un péril a menacé les institutions républicaines et l’exercice normal de notre démocratie, il a nécessité un sursaut citoyen digne de ce nom pour redresser la situation. Aujourd’hui encore, le peuple nigérien est mis face à son destin devant le bradage de nos libertés orchestré par le Guri system. Cette entreprise n’a jamais été aisée du moment où elle demande des sacrifices considérables ; un comportement dont nos politiciens n’ont pas l’habitude de faire preuve. Voilà tout le problème, ou si vous voulez ce qui complique la situation. Pour une large part, nos politiciens ne sont pas habitués à se priver des avantages derrières lesquels ils sont toujours restés tapis pour s’adapter au nouveau contexte qui exige sacrifice et efforts constants. On dit chez nous qu’on ne peut pas faire des omelettes sans casser des oeufs.

Ceci dit, tant l’opinion nationale qu’internationale ont fini par comprendre que tout le remous ambiant n’est motivé que par le Tazartché nouvelle formule que le Président de la République est en train de préparer. L’option choisie est de réussir à délester les opposants les plus en vue et de leur électorat et de leur dignité. On cherche à travers des coupes sombres à récupérer une partie de l’électorat des partis de l’opposition renforcer le potentiel électoral du PNDS. Chemin faisant, il faut mettre la pression sur les leaders de ces partis pour les amener dans la situation dans laquelle se retrouve aujourd’hui le président du LUMANA FA Hama Amadou. Ils le savent bien les ténors du PNDDS qu’une fois qu’un leader est absent, son électorat s’effrite et hésite à lui rester fidèle. Cette réalité, ils l’ont vécue au moment des joutes contre le Tazartché. A un certain moment, les militants avaient même demandé à ce que les leaders eux mêmes sortent lors des marches et meetings pour prendre le devant de ces manifestations. C’était risqué mais certains leaders ont vaillamment accepté de le faire.

Aux côtés des forces politiques qui hésitent à se montrer, les acteurs de la société civile ont assuré le relais, en s’engageant corps et âme dans le combat. A chaque sortie, ils ont été à l’avant-garde, bradant toutes les menaces. Ça aussi, le PNDS le sait très car ils a su mesurer la vaillance des Organisations qui l’ont accompagné dans son combat contre le Tazartché, tant sur les manifestations au pays que les efforts fournis pour mobiliser la communauté internationale. C’est conscient de cet état de fait que le PNDS a aujourd’hui fait main basse sur les organisations de la société civile en casant la plupart des leaders dont les structures ont accompagné les joutes contre le Tazartché. Et, comme la plupart de ces leaders sont fragiles des intestins, ils n’arrivent plus à se désolidariser du Guri system bien qu’il ait abandonné la ligne noble et légitime sur la base de laquelle les Nigériens lui avaient accordé leurs votes.

Le calvaire de l’opposition politique aujourd’hui reste qu’elle n’a plus autour d’elle des structures crédibles de la société civile. Celles qui essaient tant bien que mal d’accompagner leurs idéaux sont pour la plupart conduites par des gens qui ont été vomis pas les Nigériens pour avoir joué un rôle trouble à un moment de leur vie. C’est très certainement ce qui va arriver aux associations de la société civile qui sont aujourd’hui accrochées telles des sangsues au flanc du Guri system. A la limite et du jour au lendemain, le risque est grand de se réveiller un jour sans aucune organisation crédible de la société civile.

Face au péril certain qui guette notre démocratie, il y a nécessité d’un sursaut citoyen, peut-être pas en termes d’appartenance à telle ou telle autre structure. Juste une façon pour les citoyens de sauver le pays du naufrage.

AGHALI

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