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Niger/trafic de bébés: mandat d’arrêt contre le président du Parlement en fuite
Publié le lundi 29 septembre 2014   |  AFP


Bébés
© AFP par BOUREIMA HAMA
Bébés nés à la maternité de Niamey
NIGER, Niamey : Babies are seen in incubators at the maternity of Niamey on April 24, 2014. Niger`s government and humanitarians fight against the very high maternal mortality in Niger, a poor country with the highest fertility in the world.


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Un mandat d’arrêt a été émis à l’encontre du président du Parlement nigérien Hama Amadou, en fuite en France après avoir été mis en cause dans un trafic international de bébés, ont annoncé lundi ses avocats à l’AFP.

"C’est affirmatif. Le juge d’instruction a délivré un mandat d’arrêt" vendredi contre Hama Amadou, a dit Me Souley Oumarou, l’un de ses avocats.

Mossi Boubacar, autre avocat du président de l’Assemblée nationale, a confirmé l’information, tout en précisant "qu’il ne (s’agissait) pour le moment que d’un mandat d’arrêt national".

La mandat a été émis vendredi par le doyen des juges d’instruction pour "entendre Hama Amadou dans l’affaire +des bébés importés+ du Nigeria", a déclaré une source judiciaire.

Le président du Parlement s’est enfui le 27 août au Burkina Faso, après l’autorisation par ses pairs de son audition par la justice pour une affaire de trafic international de bébés entre le Nigeria, où ils ont été conçus, le Bénin et le Niger.

Dix-sept personnes, dont 12 femmes, parmi lesquelles l’une de ses épouses, ont été inculpées fin juin de "supposition d’enfant" (un délit qui consiste à attribuer la maternité d’un enfant à une femme qui ne l’a pas mis au monde), "faux et usage de faux" et "déclaration mensongère" puis écrouées.

Hama Amadou s’est de son côté rendu en Belgique, puis en France, d’où il demandait début septembre qu’un mandat d’arrêt international soit lancé contre lui afin que la justice française puisse se saisir de son cas.

Fin août, Boukary Sally Ibrahim, le procureur de la République a affirmé que le juge d’instruction allait "convoquer Hama Amadou" et "s’il constate qu’il n’est (toujours) pas là, (...) il va émettre un mandat d’amener", qui pourrait conduire à l’émission d’un "mandat d’arrêt international".

M. Amadou, principal opposant du chef de l’Etat Mahamadou Issoufou, a toujours clamé que les poursuites lancées contre lui sont politiques, le pouvoir cherchant selon lui à l’écarter avant la présidentielle de 2016.

Le ministre nigérien de l’Agriculture Abdou Labo, dont l’une des épouses fait partie des femmes incarcérées, a également été emprisonné.

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