Accueil    MonKiosk.com    Sports    Business    News    Femmes    Pratique    Le Mali    Publicité
NEWS
Comment

Accueil
News
Politique
Article





  Sondage


 Nous suivre

Nos réseaux sociaux



 Autres articles



Comment

Politique

L’histoire secrète du ‘’Mont Gréboum’’ !
Publié le mercredi 1 octobre 2014   |  opinions




 Vos outils




 Vidéos

 Dans le dossier

Son acquisition par le Niger a défrayé et continue d’ailleurs de défrayer la chronique sur certains médias de la place devenus la tribune favorite de l’opposition politique regroupée au sein de l’ARDR. Il s’agit en effet du ‘’Mont Gréboum’’, le nouvel avion présidentiel censé remplacer le mythique ‘’Mont Bagazam’’ atteint sans doute par la limite d’âge et ayant été admis à faire valoir ses droits à la retraite après 36 ans de bons et loyaux services.
Depuis deux ans, les responsables de l’Armée de l’Air avaient tiré la sonnette d’alarme en avertissant les plus hautes autorités politiques, au premier desquelles le Président de la République, sur l’état d’amortissement du ‘’Mont Bagazam’’ qui supportait difficilement les voyages long courrier en raison de son grand âge (46ans depuis sa sortie d’usine). Fort heureusement, ce cri de cœur a trouvé une oreille attentive auprès du Président de la République pour trouver rapidement un petit-frère au ‘’Mont Bagazam’’. Le principe venait d’être arrêté. Mais où trouver l’argent nécessaire pour acheter un nouvel avion ? L’on se souvient que une certaine presse avait laissé courir le bruit selon lequel la firme nucléaire AREVA, dans le cadre de la compensation financière envers l’Etat du Niger pour le retard accusé dans le démarrage des travaux d’exploitation du nouveau site uranifère d’Imourarem, le montant de cette compensation devait servir à l’achat d’un avion présidentiel.
Les responsables d’AREVA avaient réagi en démentant catégoriquement cette information. A la vérité, il n’avait jamais été question que le nouvel avion présidentiel fût acheté par AREVA mais bien par le Niger lui- même via son budget. D’ailleurs, pour plus de transparence, le gouvernement avait inscrit cette dépense dans la Loi des Finances 2012 soumise à l’Assemblée, malheureusement, au vu de la mauvaise campagne agricole 2011-2012 et l’insécurité grandissante, il était apparu indécent pour les autorités de la Septième République d’acheter ledit avion. C’est pourquoi, l’opération avait été différée jusqu’à un temps opportun. Lorsque la situation générale du pays s’est décantée, les démarches ont été renouées afin de trouver un avion en bon état et à un prix abordable.
C’est ainsi que grâce des contacts avec les milieux professionnels en la matière, le Niger a été orienté sur une piste suisse où un milliardaire helvétique dont nous préférons taire ici le nom pour des raisons que nous donnerons plus tard, voulait se débarrasser de son Boeing B B jet, puisqu’il ne s’en servait plus, car disposant d’un autre Boeing de dernière génération avec lequel il effectue ses déplacements. Si l’opération de l’achat de cet avion par le Niger a pu se dérouler dans la plus grande discrétion, c’était à la demande du vendeur qui ne voulait pas rendre publique une telle opération de telle sorte que ses partenaires en affaires ne soient en panique pour penser qu’il serait en faillite. Il faut signaler ici que le Niger n’a pas directement acheté l’avion en question des mains de son propriétaire, car le protocole de la firme Boeing en cas de cession prévoit ce que les juristes en droit des contrats appellent la clause de propriété qui permet au fabricant d’avoir un droit de regard sur le sort final de l’objet.
Autrement dit, lorsqu’un propriétaire d’un Boeing désire s’en séparer, il ne peut directement lui-même le céder à un acquéreur, pour cela, il doit s’adresser à la maison Boeing et lui faire part de son intention de vendre l’avion. Il donne son prix à Boeing et celle-ci lui cherche acquéreur. Il en a été ainsi du ‘’Mont Gréboum’’. Il faut aussi rappeler que ce richissime suisse avait acquis ce Boeing en 1999 auprès de la firme Boeing pour un montant d’environ 80 millions de dollars, soit une cinquantaine de milliards de nos francs. Comme on le voit, on n’est loin des 16 milliards avancés par l’ARDR, pour dire que cet avion a été acheté par le Niger plus cher qu’à sa sortie d’usine. Quelle aber- ration ! Les prix des avions Boeing et autres Airbus sont disponibles sur internet il suffit d’y aller pour voir que ce ne sont pas des ‘’prix Katako’ Ce qu’il faudrait aussi comprendre, c’est que ce n’est pas l’avion lui-même qui a coûté 35 millions de dollars, soit 21 milliards de nos francs, mais ce sont toutes les applications qui ont été faites sur l’appareil pour en faire un avion présidentiel avec des équipements de dernière technologie.
Pareil pour le hangar estimé à 7 milliards de nos francs, là également, ce n’est pas le hangar lui-même qui vaut ce coût mais bien tout le matériel aéronautique de haute technologie pour l’équiper. La aussi, demandez aux spécialistes de l’aéronautique, ils vous diront le coût réel d’un hangar pour avion ! Mais, que voulez-vous, quand c’est un Doudou Rahama qui vient parler d’aéronautique à la télé ! Cela reviendrait tout simplement à demander au Conte Dracula de vous vanter les vertus du régime végétarien ! On est bien au Niger, le ‘’pays de tous les paradoxes’’, selon la belle formule du Pr Yénikoye Ismaël Voilà, de façon succincte, l’histoire secrète du ‘’Mont Gréboum’’, loin des supputations d’une opposition déboussolée, désarçonnée et surtout K.O débout qui ne s’est pas encore remise de la gueule de bois de l’ivresse de la veille ! Mais, on peut bien la comprendre : puisque le Président Issoufou a pris de l’air avec le ‘’Mont Gréboum’’, il lui faut elle aussi avoir un bol d’air en prenant de la liberté avec la vérité, histoire de se détendre ! Bon vent alors au ‘’Mont Gréboum’’ et fortune malheureuse à l’ARDR qui lui conteste sa valeur marchande !

 Commentaires