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Gestion de l’Etat : DES "taupes” au sein du "GURI"
Publié le mercredi 1 octobre 2014   |  actu niger




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Avec la situation politique qui prévaut au Niger depuis le départ de Hama Amadou de la majorité présidentielle, le régime de la 7ème République serait-il infiltré pour créer le désordre? C’est la question que l’on est en droit de se poser au regard des informations faisant état des actes de sabotage posés par certaines personnes tapies au sein du pouvoir et qui jouent le jeu des adversaires politiques du président Issoufou.

Il existe, selon nos sources, au sein de certains ministères, des militants des ailes des partis politiques qui, sous le couvert de soutenir la renaissance, posent chaque jour des actes pour la discréditer.

Un travail de sape qui consiste à ramer à contre courant des actions des autorités qu’elles sont sensées servir est entrain de s’opérer de façon insidieuse et sournoise.

Le sabotage le plus illustratif est celui qui est en cours à la SONITEL. De quoi s’agit-il ? On se rappelle que le Niger par le biais de la banque chinoise EXIMBANK a reçu un prêt d'environ 49 milliards de francs, qu’il a rétrocédé pour que cette société soit un instrument de souveraineté nationale. C’est au moment où l’Etat a mis en branle tout un dispositif pour freiner cet élan que l’ARTP (l’Agence de régulation des télécommunications et des postes) dépoussière ses archives pour brandir des arriérés de la SONITEL dans ses livres. Des arriérés dont certains datent même de 2005, c’est-à-dire au moment où un membre actuel de l’organe de régulation dirigeait cette boite qui était la mamelle de certains proches de Hama Amadou, comme il est attesté par le rapport de l’inspecteur Banakoye sur lequel nous y reviendrons. Mieux encore, le recouvrement des arriérés a été confié à un huissier proche de l’opposition. Dans la même semaine, comme piqué par une mouche, ce fut autour de la Direction générale des impôts (DGI) de rentrer dans la danse, avec dans son escarcelle, des impôts datant même de 1989. La DGI va jusqu'à faire bloquer les comptes de la SONITEL qui emploi plus d’un millier d’employés et ce, à la veille de la fête de Tabaski, comme pour créer une tension sociale. La DGI aurait du, si tant est qu’elle a ce souci de recouvrement des impôts, tourner son regard vers les sangsues des opérateurs privés au lieu de s’acharner sur une société d’Etat à qui le président lssoufou a décidé de redonner un second souffle. Selon nos informations, toute cette mascarade autour de la SONITEL n’a autres buts que de cacher le dossier de privatisation de cette société à l’époque de la gestion de Hama Amadou et de créer une diversion relativement à l’arnaque des opérateurs prives des télécoms.

A la lecture de ce qui précède, l’on peut également dire sans risque de se tromper que les taupes qui sont tapis au sein de l’administration et qui manœuvrent pour créer des problèmes à la SONITEL, afin de l’amener à la faillite doivent être démasqués et mis hors d’état de nuire. Les autorités se doivent de dépoussiérer le rapport de Banakoyre, à l’audit de la mutuelle de la SONITEL et procéder de façon ferme et implacable au châtiment des personnes impliquées dans ces malversations.

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