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Assemblée nationale : Rififi autour de l’ouverture de la session budgétaire !
Publié le mercredi 1 octobre 2014   |  actuniger


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© Autre presse par DR
Assemblée nationale : Une vue de la plénière


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La session budgétaire s’ouvre dans quelques heures ou jours, c’est selon, au Parlement et avec elle, les jérémiades politiciennes auxquelles nous ont bien habitués depuis quelque temps nos honorables représentants. La preuve, alors que tous les regards sont tournés vers l’hémicycle avec l’affaire du président de l’institution, la programmation de l’ouverture de la session donne déjà les couleurs des débats.

Le bureau de l’Assemblée nationale a convoqué l’ouverture de la session pour ce mercredi 1er octobre alors que dans le même temps, le président Hama Amadou, en fuite à Paris, a lui convoqué les députés pour le 7 octobre prochain.

On ne sait pas laquelle de ces ouvertures sera valide surtout, que de part et d’autres, les arguments tant juridique que fallacieux ne manquent pas. La plupart des députés, dont certains de la majorité, ont estimé qu’ils ne répondront qu’à la convocation du Président, donc le 7 octobre prochain. Dans le climat politique actuel, il est fort à craindre que des tentatives seront menées pour les amadouer afin que la majorité ne perde pas la face.

Tout ce que l’on sait, c’est que conformément aux textes, l’ouverture de cette deuxième session ordinaire dite session budgétaire doit intervenir, selon la constitution, la première semaine du mois d’octobre. Le bureau du Parlement qui n’est à l’heure actuelle composé que des députés de la majorité a décidé de convoquer l’ouverture de la session pour ce 1er octobre en l’absence du Président Hama Amadou qui a lui voulu une autre date.

Jusque-là, pourtant, les choses s’annonçaient plus facile et assez simple. L’ouverture de la session devrait se faire conformément à la Constitution, c’est-à-dire dans cette première semaine d’octobre. Les regards étaient plutôt cristallisés vers la suite de la session notamment le cas du président Hama Amadou. Légalement et en l’absence de la constatation de la vacance de pouvoir, c’est lui qui demeure le président du Parlement comme l’a du reste reconnu il y a quelques jours le 1er Vice-président de l’institution Daouda Marthé, lequel assurait l’intérim.

Entre temps, la justice a émis un mandat d’arrêt national contre Hama Amadou dans le cadre de l’affaire dite des « bébés importés du Nigeria». C’est cette brèche que les partisans de la majorité entendent se saisir pour anticiper la vacance de pouvoir au perchoir du parlement.

Selon nos informations, l’ouverture de la session pour ce mercredi sera présidée par le 4e vice-président de l’institution Mohamed Ben Omar. Le premier vice-président étant absent et le bureau ne comprenant pas de 2e et 3e Vice-président (postes laissés encore vacant par l’opposition) c’est à lui qu’échoit, dans ce cas de figure, la charge d’assumer les responsabilités du président du parlement.

Il ne s’agit que de la première partie, presque l’échauffement pour ainsi dire, pour les députés de la majorité et de l’opposition. En plus de cette question d’ouverture, il va falloir statuer sur le cas du Président et éventuellement son remplacement qui s’annonce aussi un véritable casse-tête pour la majorité. Et Hama se considérant toujours à la tête de l’institution, les choses se compliqueront davantage. Autant dire que cette session consacrée en principe à l’examen de la loi des finances 2015 que le gouvernement a déjà adopté, sera tout sauf une session budgétaire.

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