Accueil    MonKiosk.com    Sports    Business    News    Femmes    Pratique    Le Mali    Publicité
NEWS
Comment

Accueil
News
Politique
Article





  Sondage


 Nous suivre

Nos réseaux sociaux



 Autres articles



Comment

Politique

Lumana ou le parti « Kay na turay » !
Publié le vendredi 3 octobre 2014   |  Opinions


Les
© Autre presse par DR
Les membres du Bureau Politique National (BPN) et élus au titre du Moden-FA, Lumana.


 Vos outils




 Vidéos

 Dans le dossier

L’expression Kay na turay e n haoussa, cela veut dire que « la tête est en Europe ». Cette expression est utilisée pour désigner la volaille congelée importée d’Europe et qui est toujours présentée sans tête: la tête est en Occident. Nous avons donc emprunté cette expression pour décrire la situation que vit le parti du cheval blanc ailé, le Moden Fa Lumana.

Ce parti dont le président Hama Amadou a pris la fuite depuis le mercredi 27 août dernier est aujourd’hui sans tête. Quelle situation ridicule pour un si jeune et si grand parti ! Non content d’avoir fui en laissant armes et bagages, femmes et ‘’enfants’’, militantes et militants après qu’il ait demandé l’arbitrage de la Cour Constitutionnelle sur la décision du bureau de l’Assemblée Nationale de le mettre à la disposition de la justice pour s’expliquer sur l’affaire des ‘‘bébés importé’’ du Nigeria, Hama s’est d’abord défoulé sur les médias internationaux pour ensuite narguer les autorités et les institutions de la 7ème République. En effet, l’on se rappelle que dans une interview publiée par l’hebdomadaire Jeune Afrique, Hama Amadou avait indiqué qu’il s’agissait d’»un dossier politique» dont «la finalité» est de «[l’]’emprisonner quelques jours, afin de [l]’empoisonner».

«Cette affaire a été utilisée comme prétexte pour pouvoir m’arrêter», disait-il. Menant loin son imagination et son sens de détails il avait ajouté : «J’en suis convaincu». «Je le tiens de sources bien informées. Ils auraient fait venir de la Libye un poison dont les effets ne seraient intervenus que quelques mois après une ingestion. Ce qui les aurait mis hors de cause.» Sacré Hama. N’ayant certainement pas confiance à notre justice, il précise ‘‘parce que la France est un Etat de droit’’. Pour l’opposant Hama, ‘‘si le Président Issoufou veut m’extrader, il serait bien obligé de transmettre aux autorités françaises le dos- sier sur la base duquel il aura engagé un mandat d’arrêt international contre moi’’, avant d’ajouter qu’en France, il aura ‘‘au moins la chance de bénéficier d’un examen objectif de la part des juges’’.

Quel triste raisonnement pour celui qui annonce qu’il est déjà candidat aux présidentielles de 2016, oubliant que lesdites élections se dérouleront au Niger et non en ‘’Turay’’ ! Nous ne sommes pas très convain- cus que les Nigériens accordent une quelconque confiance à un fuyard, un pleurnichard, un provocateur comme Hama. Une chose est sure, le peuple nigérien croise les bras et attend impatiemment de voir si ce dernier va revenir et se mettre à la disposition de la justice. Ou bien s’il va plutôt se cantonner à l’extérieur comme un exilé. En tout cas, c’est à lui de choisir. Quoi qu’il en soit, le choix est cornélien à faire car dans les deux cas, les conséquences pour lui et son parti sont incalculables. Quel triste destin que celui de Hama Amadou !

 Commentaires